Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Val et Alice in Wonderland

9 janvier 2013

Avis à tous nos visiteurs #6

Avis à tous nos visiteurs #6
Bonjour à tous ! C'est les vacances ! Enfin ! Le Bac français est passé donc plus de pression jusqu'à la rentrée prochaine. Pour fêter ça, un repos bien mérité et de nouvelles expériences littéraires et cinématographiques ! Vous pouvez encore trouver...
Publicité
Publicité
4 septembre 2014

Nos séries de l'année ! :D

Source: Externe

(source de l'image ICI)

C'est la rentrée et nous voulins faire un flash back sur les meilleures séries de l'année dans notre petit Wonderland ! Cliquez sur les titres pour découvrir les trailer !

 

- Game of Thrones, David Benioff et D. B. Weiss

all men must dire

Série en cours, actuellement 4 saisons de 10 épisodes chacune, saison 5 prévue pour avril 2015

Il y a très longtemps, à une époque oubliée, une force a détruit l'équilibre des saisons. Dans un pays où l'été peut durer plusieurs années et l'hiver toute une vie, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume des Sept Couronnes. La confrérie de la Garde de Nuit, protégeant le Royaume de toute créature pouvant provenir d'au-delà du Mur protecteur, n'a plus les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de tous. Après un été de dix années, un hiver rigoureux s'abat sur le Royaume avec la promesse d'un avenir des plus sombres. Pendant ce temps, complots et rivalités se jouent sur le continent pour s'emparer du Trône de Fer, le symbole du pouvoir absolu. 

 

 

 

  

- Top of the Lake, Jane Campion

top of the lake

 

Série finie en 7 épisodes

Tui, une jeune fille âgée de 12 ans et enceinte de 5 mois, disparaît après avoir été retrouvée dans les eaux gelées d'un lac du coin. Chargée de l'enquête, la détective Robin Griffin se heurte très rapidement à Matt Mitcham, le père de la jeune disparue qui se trouve être aussi un baron de la drogue mais aussi à G.J., une gourou agissant dans un camp pour femmes. Très délicate, l'affaire finit par avoir des incidences personnelles sur Robin Griffin, testant sans cesse ses limites et ses émotions... 

 

 

 

 

- Les grandes espérances, Brian Kirk

great expectations

 

Modeste villageois, Pip semble voué à une existence sans fortune. Quand la promesse d'un avenir plus radieux se fait jour, il se met à rêver d'une vie dorée susceptible de l'aider à conquérir l'élue de son coeur. 

 

 

 

 

 

 

 

Penny Dreadful, John Logan

penny-dreadful-first-season

 

 

Série en cours, actuellement 1 saison de 8 épisodes, saison 2 prévue pour 2015

Dans le Londres de l'époque Victorienne, Vanessa Ives, une jeune femme puissante aux pouvoirs hypnotiques, allie ses forces à celles d'Ethan, un garçon rebelle et violent aux allures de cowboy, et de Sir Malcolm, un vieil homme riche aux ressources inépuisables. Ensemble, ils combattent un ennemi inconnu, presque invisible, qui ne semble pas humain et qui massacre la population... 

 

 

 

 

- Under the dome, Brian K. Vaughan

Source: Externe

 Série en cours, actuellement 1 saison de 13 épisodes + saison 2 en cours (10 épisodes sur 13 à ce jour)

Les habitants d’une petite communauté se réveillent un matin, coupés du monde et piégés dans la ville à cause d’un immense dôme transparent. Certains tenteront, de manière dissimulée, de tirer profit de cette situation inquiétante et inexpliquée, afin de prendre le pouvoir. Mais une résistance va s’organiser autour d'un vétéran de la guerre en Irak, pour empêcher ces personnes malveillantes de parvenir à leur fin.

 

 

 

 

 

- The Leftovers, Damon Lindelof / Tom Perrotta

Source: Externe

 Saison 1 en cours, actuellement 9 épisodes sur 10, saison 2 prévue pour courant 2015

Du jour au lendemain, un 14 octobre en apparence ordinaire, 2% de la population disparaît mystérieusement de la surface de la terre. Ces gens, de tout âge, se sont évanouis dans la nature, sans explication, laissant leurs proches dans l'angoisse, voire le désespoir.

Trois ans plus tard, la vie a repris son cours dans la bourgarde de Mapleton, une petit ville près de New York, mais rien n'est plus comme avant. Personne n'a oublié ce qui s'est passé, ni ceux qui ont disparu. A l'approche des cérémonies de commémoration, le chef de la police locale, Kevin Garvey, est en état d'alerte maximale : des affrontements dangereux se préparent entre la population et un groupuscule comparable à une secte...

 

 

 

- Hannibal, Bryan Fuller

Source: Externe

 

Série en cours, actuellement 2 saisons de 13 épisodes, saison 3 commencée

La relation étrange entre le célèbre psychiatre Hannibal Lecter et l'un de ses patients, un jeune profiler du FBI nommé Will Graham, torturé par sa fascination dévorante pour les serial killers...

 

 

 

 

 

- Finding Carter, Emily Silver

Source: Externe

 

Saison 1 en cours (actuellemnt 10 épisodes sur 12), renouvelée pour une saison 2

Une jeune fille apprend incidemment que sa mère n’est pas sa génitrice, et qu'elle a en réalité été enlevée à l’âge de trois ans par cette femme qui l'a élevée. Ayant retrouvé la trace de sa famille biologique, elle va rencontrer sa sœur jumelle et son petit frère.

 

 

 

 

 

- Awkward, Lauren Iungerich

awkward-affiche

 Série en cours, 4 saisons

Jenna Hamilton, une adolescente de 15 ans, gagne une certaine notoriété à la suite d'un quiproquo. Elle devient pour ses camarades de classe la fille qui a tenté de mettre fin à ses jours, alors qu’il s’agissait d’un regrettable accident.

 

 

 

 

 

 

Val & Alice.

 

 

2 septembre 2014

L'enfance...

- Je crois que, plus tard, je me ferai clown, déclara Dill.

Jem et moi nous arrêtâmes net.

- Parfaitement, clown, reprit-il. La seule chose que je puisse faire en ce monde, compte tenu de ce que sont les gens, c'est le rire, alors je vais m'engager dans un cirque et comme ça, je rirai comme un bossu toute la journée.

- Tu ne comprends tout de travers, Dill, expliqua Jem. Les clowns sont tristes, c'est les spectateurs qui rient d'eux.

- Alors je serai une nouvelle sorte de clown. Je serai au milieu de la piste et je rirai de la tête des gens.

Dill et Jem dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee

jem scout and dill

Le courage, c'est savoir que tu pars battu, mais d'agir quand même sans s'arrêter. 

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee

Val <3

2 septembre 2014

En attendant l'article sur Nos étoiles Contraires, keep calm and...

P1020876 2

Val

28 août 2014

How I live now (VF : Maintenant c'est ma vie), Kevin Macdonald

Source: ExterneDaisy, une adolescente new-yorkaise, passe pour la première fois ses vacances chez ses cousins dans la campagne anglaise. Rires, jeux, premiers émois… Une parenthèse enchantée qui va brutalement se refermer quand éclate sur cette lande de rêve la Troisième Guerre Mondiale... (source)

Contrairement à ce que je m'imaginais en lisant le synopsis de ce film, il ne s'agit pas ici d'un énième Hunger Games revisité, et c'est tant mieux !

Ici, Daisy apparaît tout d'abord comme une anti-héroïne. Jeune fille mal dans sa peau qui vit dans l'autocontrainte , elle se ferme comme une huitre au contact des autres et devient agressive, voire carrément antipathique, trop préoccupée par ses problèmes personnels pour sembler s'intéresser aux autres. Comme on nous le rappelle en fin de film, l'histoire et donc tout d'abord celle de son évolution personnelle, au départ imposée par les événements mais qui s'avère finalement positive. Le film montre bien comment une expérience extrême peut grandir ceux qui la vivent, en faisant ressortir des qualités qu'ils n'avait pas conscience de posséder.

How I live now est également le récit d'une histoire d'amour, celle de Daisy et Eddie, son cousin... Cet aspect du film peut paraître assez choquant puisqu'il s'agit bien d'une relation incestueuse, mais cela ne m'a - personnellement - pas du tout dérangée. Le réalisateur s'est d'ailleurs prononcé à ce sujet : "J'espère que ce n'est pas trop polémique. Ça arrive tout le temps à des gens. Le truc c'est qu'ils ont des liens de sang, mais ils n'ont pas grandit ensemble et ils ne s'étaient jamais rencontré auparavant" (source). L'histoire d'amour qui en résulte reste très belle, et constitue l'élément essentiel du film, et contribue fortement à l'évolution de Daisy que j'ai déjà évoquée. J'ai trouvé Eddie et Daisy extrêmement touchants, leur histoire a quelque chose de profond que l'on retrouve rarement dans des films pour ados. Ici, la romance ne vient pas accompagner l'action, comme dans la plupart des film, elle la constitue (sans pour autant que le film soit "à l'eau de rose"), dans le sens où l'aventure de Daisy n'aurait jamais eu lieu sans cet amour pour Eddie. C'est cet équilibre entre action est romance que j'ai beaucoup apprécié.

 

 

Source: Externe

Par ailleurs, le film reste assez intimiste malgré l'immense conflit qui le rythme. On n'a pas affaire à de gigantesques effets spéciaux ou à d'interminables batailles, et l'héroïne ne cherche pas à sauver le monde quitte à se sacrifier, mais juste à sauver sa peau et retrouver celui qu'elle aime. Cet aspect rend le film très réaliste et renvoie finalement chacun à ce qu'il est : un simple être humain parmi des milliards, pas plus exceptionnel ou héroïque que les autres. La Troisième Guerre mondiale évoquée dans le film reste bien mystérieuse (on sait seulement qu'il s'agit de terroristes), et ni Daisy ni les autres personnages ne cherchent à savoir ce qu'il se passe, aucune explication ne sera donné, mais on se rend finalement compte que nous n'en avons pas besoin.

Les décors sont également très beaux, pour la plupart une campagne anglaise, vide est inquiétante mais en même temps merveilleuse, qui sera le théâtre d'événements cruels et magnifiques.

Alice.

 

 

 

Source: Externe

 

 

Source: Externe

 

  

Publicité
Publicité
26 août 2014

Divergente, Neil Burger

divergente affiche

Synopsis (Allociné) : Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.

Bonjour à tous et à toutes ! Beaucoup d'entre vous on déjà eu le plaisir ou le déplaisir de voir l'adaptation du best seller de Véronica Roth : Divergente ! Enthousiasmant ou non se film reste très partagé dans le coeur du public à l'instar de beaucoup d'adaptions de bouquins young adult... Qu'en avons-nous pensé ?

 

 

L'avis de Val (qui n'a pas lu le livre XP) :

Je vais d'abord parler des points positifs. Je pense que personne n'oserai remettre en cause le potentiel esthétique du film, un Chicago délabré au rendu plus que satisfaisant, des bâtiments qui obéissent au style de la faction auxquels ils appartiennent, les tatouages super stylisés (voir celui de Tris trop beau !) et des simulations de peurs angoissantes mais très belles. Pour moi ceci est un bon point, d'autant que j'apprécie les costumes qui n'en mettent pas plein la vue dans ce genre de contexte dystopique... Continuons à présent avec la bande originale ! Et bien pour moi, c'est un sans faute ! J'ai vraiment apprécié ce mélange dynamique de percussions en cadence. Il y a un réel effort pour l'harmoniser avec l'action. On découvre aussi quelques bons morceaux, je pense à I Need You de M83 que j'adore. En ce qui concerne les personnages et l'intrigue, j'ai adoré même si je pense que c'est surtout grâce au livre (que je vais d'ailleurs m'empresser de chercher !). J'aime beaucoup de personnage de Quatre, mystérieux et protecteur, mais aussi celui de Tris même si à mon avis il est plus fade en comparaison. Leur relation elle aussi m'a plue, ce n'est pas trop artificiel et j'aime beaucoup le duo qu'ils forment sur le terrain !

divergent triss et quatre

Maintenant les points négatifs... Pour reprendre avec cette histoire de personnages, il y a quelque chose qui me gène... Comme je le disais, le personnage de Tris me parait un peu fade, les voix off pour remplacer un bon jeu d'acteur, qui généralement suffi à nous faire ressentir des émotions, ça m'agace... Sinon c'est un bon personnage, qui a une évolution, des convictions... Mais pour moi il manque un petit quelque chose. Pour Quatre, c'est pareil. Des fois son jeu sonne faux. Mais bon, peut être que je suis trop exigeante ^^ ! L'intrigue elle aussi manque d'approfondissement, par exemple la prise du pouvoir par les Erudits à beau être expliquée, je n'ai pas compris pourquoi ils s'en prenaient aux Altruistes alors qu'ils incarnent la bonté, la mesure et la gentillesse. Cela se ressent comme un coup d'état du méchant dictateur assoiffé de pouvoir contre les gentils innocents... un peu manichéen tout ça... Sans compter les passages très "américains" du genre " Là c'est obligé qu'il la sauve ! Bah oui... Je te l'avait dit...". J'ai aussi été déstabilisée par certains couples d'acteurs qui quand on combine plusieurs film à la suite font tâche... Je m'explique ^^ par exemple, Miles Teller (alias Peter) jouait au coté de Shailene dans The Spectacular Now (critique peut être a venir selon l'humeur ^^) où ils sortaient ensemble et pareil dans Nos étoiles Contraires (critique à venir !) avec Ansel Elgort (alias Caleb) qui, je le reprécise, est quand même son frère dans Divergente... Tout ça mis bout à bout, ben c'est awkward !

Malgré tous ces petits "ratés", mon avis sur ce film reste positif. De plus, le public visé, certes adolescent, est mixte !

Et vous ? Quelle est votre opinion ?

divergente-casting

 

Val 

3stars-1

 

 

 

L'avis d'Alice :

Ayant lu le livre (chronique ICI), j'avoue avoir été déçue par le film, que j'ai trouvé très moyen...

Tout d'abord, le choix des acteurs m'a laissé perplexe... Je l'avoue, je n'adore pas Shailene Woodley, et j'ai trouvé qu'elle était trop molle pour le rôle de Tris, qu'elle n'apportait pas assez de nuances au personnage, qui est pourtant complexe (du moins dans le livre), mais passe encore... C'est en ce qui concerne Quatre que la déception a été totale. Dans le livre, il n'est surement pas censé être le beau gosse de service, il est d'ailleurs décrit dès le début avec quelques défauts physiques, dont Théo James semble dépourvu, tout comme de charme malheureusement... 

J'ai vu le film il y a assez longtemps, je ne me souvient pas en détail de ce qui m'a dérangé, mais je me rappelle l'avoir trouvé bien trop cliché et prévisible (ne serai-ce que la première rencontre de Tris et Quatre - photo ci-dessus- où les deux acturs se fixent pendant au moins 30 secondes...). Il m'a également semblé beaucoup trop concentré sur l'action, au détriment de l'aspect psychologique, poutant important dans le roman, qui constitue pour moi l'élément qui fait que le livre de Véronica Roth se démarque des autres dystopies pour ados (et ce n'est pas ça qui manque actuellement...).

Je n'ai pas eu peur, je n'ai pas été boulversée ni émue, en définitive, j'ai trouvé ce film trop superficiel, et donc finalement assez fade....

Alice

23 août 2014

J'aime ma peau, la nouvelle action du blog contre le cancer de la peau !

C'est l'été et même si le soleil est peu présent cette année il est important de ne pas oublier les risques liés à l'exposition au soleil. Bien que nous soyons sur un blog littéraire, cette cause me tient particulièrement à coeur !  Avis aux spécialistes des coups de soleil mais aussi aux brunettes au teint mat, le site de J'aime ma peau contient de nombreuses informations si vous souhaitez en savoir plus. Et si vous souhaitez adhérer, cliquez sur l'icône "J'aime ma peau" dans la colonne de droite ou bien sur le surlignage. Sachez que pour cette action gratuite qui ne prend  que quelques minutes, un don 2€ sera reversé à l'association « Vaincre le mélanome ».

badge-bleu

 

Val

21 août 2014

Geisha, Arthur Golden

Geisha

En plein dans ma période Japon je tiens à vous présenter Geisha d'Arthur Golden que j'ai déniché ce mois-ci dans une brocante de bord de mer... J'avais entendu parlé du film avec Zhang Ziyi que j'adore donc je me suis tout naturellement dirigée sur le livre. Je vous laisse découvrir le résumé :

A neuf ans, dans le Japon d'avant la Seconde Guerre mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto. Dotée d'extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu'il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha.
Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs. Elle triomphera des pièges que lui tend la haine d'une rivale. Elle rencontrera finalement l'amour…
Ecrit sous la forme de mémoires, ce récit a la véracité d'un exceptionnel document et le souffle d'un grand roman. Il nous entraîne au coeur d'un univers exotique où se mêlent érotisme et perversité, cruauté et raffinement, séduction et mystère.

Je crois pouvoir dire que ce livre est un coup de coeur. Ce n'est pas tant par son originalité qu'il m'a séduit puisque l'univers des geishas des années trente est assez  traditionel mais simplement  son potentiel "dépaysement". J'ai appris énormément de choses sur ces femmes dont la profession est souvent mal interprétée par les occidentaux. Fascinant, passionnant... Voici les deux mots qui me viennent à l'esprit pour cette histoire. Nul besoin d'être initié ou d'avoir une quelconque affinité avec le sujet pour apprécier ce livre. Les mots et ce destin exceptionnel suffisent à donner du coffre et l'héroine, attanchante et épatante nous émerveille. La lecture est fluide, crédible au point de plonger le lecteur dans les petites rues du quartier de Gion. Un vrai régal ! Seule la fin n'était pas à mon goût mais là c'est une question assez personnelle. Bref, vous l'aurez compris, voyage garantit !

Une critique en 4e de couverture a particulièrement attiré mon attention : "Il est difficile de concevoir qu'un homme, américain de surcroît, ait si délicieusement pénétré l'univers, entre effroi, candeur et calcul, d'une courtisane de haut vol au pays du Soleil Levant." Laurence Vidal, Gala. Je n'avais pas percuté ce détail mais si on y réfléchi à deux fois, cela rend ce livre encore plus notable...

 

Mémoire d'une Geisha

 

5 étoiles

 

Val

14 juillet 2014

Extrait Alice au pays des Merveilles, Lewis Carroll

Tea party...

mad_hatter_teaparty

Le chapelier fut le premier à rompre le silence.

"Quel jour du mois somme- nous ?" dit-il, se tournant vers ALice : il avait tiré sa montre de sa poche et la regardait d'un air inquiet, la secouant de temps à autre, en la portant à son oreille.

Alice réfléchit un peu, puis répondit : "Le quatre !"

"Deux jours de retard ! soupira le Chapelier. "Je vous avait dit que le beurre ne convenait pas pour le mécanisme", ajouta-t-il, en regardant le Lièvre de Mars avec colère.

"C'était pourtant le meilleur beurre qui soit", répliqua le Lièvre de Mars humblement.

"Oui, mais des miettes ont du tomber dedans en même temps", grommela le Chapelier ; "vous n'auriez pas dû l'étaler à l'aide du couteau à pain."

Le Lièvre de Mars prit la montre et la regarda d'un air sombre puis la trempa dans sa tasse de thé et la regarda de nouveau : mais il ne put rien trouver d'atre à dire que de répéter sa première remarque : "C'était du beurre de première qualité, vous savez."

Lewis Carroll

tasse de thé

Val

14 juillet 2014

Bonnes Vacances !

Petits conseils de lectures pour vos vacances ! Voici donc les livres que nous avons aimé et que nous vous recomandons pour les plages ensoleillées, les longs mois d'août de canicule, l'été tout simplement...

coney-island-brooklyn-new-york

   - Toi et moi à jamais, Anne Barnes (amour, Long Island)

   - La couleur des sentiments, Kathryn Stockett (ségrégation raciale, Mississippi, Années 60)

   - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee (enfance, rascisme, Sud des Etats-Unis)

   - Marina, Carlos Ruiz Zafon (Barcelone, épouvante, mystère)

   - Le prince de la brume, Carlos Ruiz Zafon (fantastique, côtes bretonnes, épouvante)

   - Comment (bien) rater ses vacances, Anne Percin (vacances, adolescence, humour)

   - Le soleil des Scorta, Laurent Gaudé (italie, pauvreté, vengance)

   - Un été meurtrier, Sébastien Japrisot (policier, vengance, amour, folie)

   - Nouba ! Michèle Bayar (famille, mariage arrangé, musique, tradition)

   - (Pour les plus jeunes d'entre vous) La princetta et le Capitaine, Anne-Laure Bondoux (pirates, aventure, jeunesse)

   

facebook_theme_mariage_hippie_chic

Val et Alice

14 juillet 2014

Penny Dreadful, John Logan

penny-dreadful

Nouvelle série incontournable ! Penny Dreadful de John Logan, diffusée pour l'instant sur Showtime, la chaine câblée américaine et je l'espère prochainement à l'antenne en France ! Malheureusement aucune date pour cet événement n'a encore été prévue... 

 


Alors pour commencer, qu'est qu'un Penny Dreadful ? Il s'agit d'un roman qui pourrait s'apparenter à ce que l'on appelle en français un "roman de gare". C'est donc un genre littéraire populaire au Royaume-Unis au XIXe siècle souvent représenté par des histoires macabres...


 

Résumé mis en ligne par AllocinéDans le Londres de l'époque Victorienne, Vanessa Ives, une jeune femme puissante aux pouvoirs hypnotiques, allie ses forces à celles d'Ethan, un garçon rebelle et violent aux allures de cowboy, et de Sir Malcolm, un vieil homme riche aux ressources inépuisables. Ensemble, ils combattent un ennemi inconnu, presque invisible, qui ne semble pas humain et qui massacre la population...

Casting : Eva Green (Vanessa Ives), Josh Hartnett (Ethan Chandler), Thimothy Dalton (Sir Malcom Murray), Harry Treadaway (Dr Victor Frankeinstein), Reeve Carney (Dorian Gray), Billie Piper (Bona Croft). 


 

20140509HOPennyDreadful2-1

Avec Alice nous suivons actuellement la série avec passion et je souhaite vous la faire connaître !

Alors il s'agit d'une série assez sombre qui met en scène des personnages littéraires et légendaires comme Van Helsing, Franstein, Dorian Gray... qui tentent de combattre un mal invisible et de sauver la fille de Sir Murray qui répond au doux de Mina, si cela évoque quelque chose à certains... On mêle donc les "penny dreadful", en prenant plus ou moins de liberté bien entendu ^^ Je trouve que ce mélange est très réussi et on redécouvre tout au long de la série les héros les plus populaires de l'île Britannique !

Le gros point fort de la série : un esthétisme spectaculaire dans les décors et les costumes, mélange de volupté et de charme glauque... On suit donc ces personnages hétéroclites qui évoluent aussi bien dans l'univers bourgeois de Londres plongé dans l'effervescence des découvertes coloniales que dans les bas fonds embrumés de la ville, rappelant les scènes de crimes du célèbre Jack l'éventreur... Très réussi !

Le mystère règne. Certains passages s'éclaircissent difficilement et on pressent que chacun renferme un lourd secret... Cependant, j'ai à plusieurs reprises été complètement perdue par l'intrigue, ne voyant plus le but des protagonistes. Je pense que ceci été plus ou moins voulu mais détestant ne pas comprendre, je me suis lassée à certain épisodes où je n'ai trouvé aucun intérêt... (spoiler) Je parle notamment de l'épisode centré sur l'épisode de Frankenstein et sa créature. C'est dommage car cette série méritait mieux qu'un travail déséquilibré... Bon, on va dire que ces ratés sont rattrapés par l'extraordinaire performance des acteurs (je pense tout particulièrement à Eva Green et ses transes très très dérangentes !) et par certaines scènes d'une intensité peu commune dans une série.

Je met en garde les âmes sensibles ! Cette série regorge de passages psychologiquement dérangents... Ici ce n'est pas tant les "monstres" qui choquent (ces derniers n'étant pas assez crédibles à mon goût) mais la violence de certains dialogues, de certaines situations et du jeu des acteurs (je le souligne encore, il s'agit de réelles performances de la part d'Eva Green).

Et pour finir, la bande d'annonce qui vous parlera surement mieux !

Voilà ! J'espère que ce petit avant goût vous décidera !

073084

Bonnes Vacances à tous !

Val

 

11 juillet 2014

Nouba !, Michèle Bayar

nouba

Bonjour à tous et à toutes !

C'est vrai que ça fait une éternité que notre blog était resté plus ou moins en "friche" mais il reste néanmoins un formidable moyen d'expression que je retrouve avec plaisir !

Aujourd'hui 11 juillet 2014, envie irrépressible d'écrire... C'est les vacances et le vent violent ne me laisse aucun répit ! J'ai donc passé la journée sur le canapé à lire Nouba ! de Michèle Bayar, auteur dont j'avais déjà fait la critique l'année dernière. J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture et cet article me tenait à coeur parce que ce livre classé adulte pourrait, selon moi, toucher sans difficulté un public adolescent ou de jeunes adultes. Voici donc le résumé (4e de couverture) de cette belle découverte :

La décision a frappé la famille Bennafi comme un coup de tonnerre. Nul n'y était préparé. Ni la victime, Zohr, dix-neuf ans, étudiante en droit à Oran, ni les cousins pressentis à tour de rôle pour l'épouser. Mais le vieux l'a dit, le vieux l'a crié : «Il faut marier Zohr !» Et sa voix a traversé la Méditerranée.

Dans la famille française, c'est la panique. Les mères s'agitent, les fils fuient, les amoureuses complotent, les oncles tergiversent. À Oran, «l'autre», la troisième épouse, fait les bagages.

La cérémonie aura lieu chez Nadia, à Perpignan. Le vieux l'a décidé. En ce début de XXIe siècle, Zohr et ses cousins français sauront-ils «prendre leur tour» dans cette «nouba» familiale orchestrée par le patriarche et jouer eux-mêmes leur propre mélodie, selon leur propre partition ?

La liberté, l'indépendance et les pressions sociales exercées par les traditions dessinent une famille oranaise de France enjouée jusque dans ses contradictions les plus terribles.

Le titre annonce la couleur : Nouba, musique arabo-andalouse dont l'appellation signifie "prendre son tour". Ainsi Michèle nous entraine dans une danse endiablée au sein de cette famille du "qu'en dira-t-on" très à cheval sur les principes de l'honneur et des traditions. D'un côté, des parents hystériques qui veulent tout contrôler et de l'autre des jeunes adultes en quête de liberté et d'amour qui n'osent les contrarier... La bataille s'annonce rude, mais c'est sans compter sur la plume de Michèle qui nous ravie de son humour et de son ironie transformant ainsi ce véritable drame familial en comédie. Et je dois bien avouer que je m'en suis réjouit...  

Personnellement, l'émotion était aussi au rendez-vous. On passe aisément de la frustration à la réjouissance ou encore de la colère à la joie... Sous cette famille se cachent à la fois un problème culturel et un obstacle universel : le passage à l'âge l'adulte. Tout ceci est abordé sans tabou et en toute simplicité, c'est quelque chose que j'apprécie généralement en littérature.

C'est un livre assez court qui se lit d'un bout et que l'on peine à lâcher tant le sort des personnages nous préoccupe. En effet, je les ai beaucoup aimé car ils sont tous attachants et travaillés (avec une préférence pour Amine dont le parcours est assez émouvant). Il y a Nadia, le type de la mère méditerranéenne trop envahissante, voire inquisitrice, mais aimante et dévouée, Amine son plus jeune fils qui tarde à se détacher de l'enfance, ou bien encore l'exécrable ancêtre qui impose sa loi au mépris du bonheur de sa lignée... Certes, on peut rapidement basculer dans le cliché mais je trouve que Michèle à réussi à faire passer ceci de façon assez subtile en jouant avec ces stéréotypes culturels. De plus, on sent qu'elle maîtrise cet aspect un brin délicat : on ne tombe jamais dans l'artifice et le récit reste vrai, comme l'intention. 

La musique, omniprésente, donne une ambiance solaire et chaleureuse pour accompagner ce livre qui prend parfois des allures de "mini road movie". J'aime beaucoup le style fluide et frais de l'auteur. On trouve de belles descriptions, de belles analyses sur le sujet et une réflexion intéressante à partager. Je tiens à souligner l'important effort de documentation certainement réalisé par l'auteure sur la période d'Averroès.

On pourra cependant reprocher certains "secrets" trop prévisibles, ce qui est un peu dommage car je trouve que se sont ces petits "non-dits" qui pimentent le récit. On retiendra tout de même ce livre très personnel aux sujets d'actualité et qui vaut la peine d'être lu !

Marre des grosses productions made in US ? Envie de simplicité et de légèreté ? Je pense que ce livre pourrait vous plaire !

Val 

25 octobre 2013

Sexy, Joyce Carol Oates

97820703808314ème de couverture : "C'était en novembre, un mardi après l'entraînement de natation. La chose avec Mr Tracy, le prof d'anglais de Darren. La chose c'est en ces termes que Darren y penserait par la suite. La chose, un mot vague, indéfini. La chose qui n'était pas arrivée de toute façon. "
Après ce jour, après ce qui s'est passé (mais s'est-il vraiment passé quelque chose ?), la vie est différente. Darren est différent. Rien n'est plus comme avant. Ses amis, sa famille, même les gens censés être des adultes responsables ne sont plus comme il les voyait. En qui Darren peut-il avoir confiance désormais ?

Joyce Carol Oates explore, avec son inégalable justesse, la quête identitaire d'un jeune de seize ans dans un monde où il n'a plus de repères. Et face à une société pleine de préjugés.

J'avais déjà entendu parler de Joyce Carol Oates, et en bien, c'est ce qui m'a poussée à acheter ce livre, pour trois fois rien dans une petite bouquinerie. Et je ne le regrette pas.

C'est un petit roman, a peine 226 pages, mais qui ne lésine pas sur la qualité. L'écriture est simple et claire, sans toutefois en devenir simpliste. Joyce Carol Oates a choisi d'écrire son roman à la troisième personne, ce qui peut parfois s'avérer risqué, surtout lorsqu'il s'agit d'un livre centré sur un personnage en particulier. Mais elle réussi avec brio a retranscrire les sentiments de Darren. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai beaucoup aimé ce livre. A priori, étant un fille, il m'est plus facile de m'identifier à des personnages féminins, mais Sexy déroge à la règle. Pour moi, ce roman est un exemple parfait de ce que peuvent être les pensées d'un adolescent.

La relation qu'entretient le lecteur avec Darren est assez étrange. C'est peut-être d'ailleurs le personnage en lui-même qui l'est. Il est décrit comme un garçon d'une grande beauté, dans la rue les gens se retournent sur son passage. Il est aussi un des espoirs de l'équipe de natation de son lycée. Quoiqu'il fasse il attire l'attention. Mais il m'a semblé étranger à tous ça, parfois déconnecté de la réalité. Cette attention que l'on lui porte le met mal à l'aise, il ne correspond pas du tout au stéréotype du mec-beau-sportif-et-sûr-de-lui décrit dans la plupart des bouquins pour ados se déroulants aux Etats-Unis. Pour lui, la natation est un moyen de se défouler plus que de briller aux yeux de tous, il n'est pas constamment en représentation. Il doute, il a peur de ne pas être à la hauteur de tout ce dont on le félicite, de décevoir ses parents, son entraîneur. Mais il ne partage rien de tout ça,avec personne. Il se contente de montrer de lui que ce que les autres semblent décidés a voir, et il a l'intime impression que cette perfection perçue par les gens fait de l'ombre à sa propre personnalité, qu'il trouve loin d'être parfaite, et que c'est pour cette raison qu'il se sent si seul.

Et c'est un minuscule évènement, "la chose avec Mr Tracy", qui va tout faire changer, qui va le mettre face à ses peurs, mais qui va également faire apparaître un poids nouveau sur ses épaules, qu'il s’efforçait d'ordinaire d'oublier, le poids des conventions sociales. Des tabous. De ces choses dont on ne parle pas, jamais, comme si en s'efforçant de les oublier on allait les empêcher d'exister. Et pour Darren, le doute laisse place à de la culpabilité, du déni vis à vis des faits. Mais ces faits, finalement, quels sont-ils ? Et en valent-ils vraiment la peine ? A méditer... ^ ^

Joyce Carol Oates nous livre  un superbe roman sur la quête de réponses d'un jeune homme perdu entre ce qui est bien et ce qui est mal, entre ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas, désorienté par cet accord tacite entre les adultes, sensé définir les règles morales d'un monde bien trop manichéen pour être réaliste...

Alice.

Extrait :

"Certains de ceux qui le regardaient, fixant des yeux affamés sur lui, n'étaient ni des filles, ni des jeunes femmes, mais des hommes. Il voyait ça dans leur regard à quoi ils pensaient, et ça le dégoûtait. Avoir ce pouvoir l'excitait et l'effrayait à la fois. Sauf que ce n'était pas vraiment son pouvoir. Sauf qu'il n'en voulait pas vraiment. Parfois les hommes ( Darren était écœuré quand il y pensait, réellement choqué) étaient des adultes qu'il avait déjà rencontrés, des habitants de la ville, des hommes qui connaissaient sa famille.
Sexe, sexy. Être sexuel.
Il avait appris à baisser les yeux. A ne jamais avoir de contact visuel."


 Ecrivain prolifique, Joyce Carol Oates est auteur de romans, de nouvelles et de poèmes(...). Tensions sociales, pouvoir, féminité, sexualité sont autant de thèmes que l'auteur aborde et développe avec pessimisme et lucidité. Avec des romans comme Eux, La Fille du fossoyeur, ou Délicieuses pourritures, Oates dépeint un visage sans concession de l'Amérique, celui des années 1960 et 1970 principalement. (...) Au-delà de l'exploration d'un mythe américain, c'est la question de l'identité que l'écrivain cherche à percer (...). Professeur à l'université de Princeton, auteur d’essais sur l’art de l’écriture, Joyce Carol Oates s'impose comme une grande dame de la littérature américaine contemporaine. (source ICI)

22 octobre 2013

La vérité sur l'affaire Harry Québert, Joël Dicker

la-verite-sur-l-affaire-harry-quebert,M93686

4ème de couverture : À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois.
Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d'avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d'écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.

Prix Goncourt des lycéens et Grand prix du roman de l'Académie française en 2012, ce roman a eu un vif succès lors de sa sortie, c'est donc sans hésiter que j'ai décidé de le lire. Et, oui, il m'a bien plus mais "c'est tout". Disons plutôt que je ne lui ai rien trouvé d'exceptionnel...

On suit donc le narrateur, de retour dans la petite ville d'Aurora, New Hampshire, afin d'enquêter sur le meurtre de Nola et redorer le blason de son ami et mentor, Harry Québert. Il est écrivain, en période de page blanche, et son éditeur vient de lui poser un ultimatum : écrire un livre qui permettra de réitérer les ventes exceptionnelles du précédent ou risquer d'être poursuivi en justice. C'est donc aussi pour tenter de (re)trouver l'inspiration qu'il décide de revenir dans la ville où Harry Québert a longuement vécu, dans la maison où il a écrit son fantastique roman, encensé par la critique : Les Origines du Mal. Mais c'est aussi dans le jardin de cette fameuse maison qu'on été retrouvés les restes d'ossements de Nola, et tout porte donc à croire que le fantastique écrivain Harry Québert est également un meurtrier. Marcus, notre narrateur, s'embarque donc dans une enquête qui l' emmènera à découvrir les biens sombres secrets de certains habitants de la si paisible ville d'Aurora...

L'histoire en elle-même, l'intrigue est plutôt bien construite, et assez captivante, on va de révélation en révélation et j'ai parfois eu du mal à poser le livre. Cependant, j'ai trouvé quelques longueurs, notamment vers la fin, où l'auteur semble oublier son personnage dans des pistes inutiles et lui fait donc faire à mon goût trop de détours.

Les personnages sont plutôt bien trouvés, j'ai bien aimé le narrateur et toutes les histoire autour des ses années d'étudiant, ou ses discussions avec sa mère, mais j'ai quand même eu l'impression qu'il manquait quelque chose à sa personnalité pour le rendre vraiment intéressant. Ensuite, j'ai eu du mal à cerner Harry Québert, notamment le pourquoi de sa relation avec Nola qui, grâce a des retours en arrière, nous est présentée comme une gamine immature et égoïste, qui veut tout maintenant, là, de suite et qui devient donc très agaçante...

L'écriture de l'auteur est un bon point, puisque fluide et agréable, mais il ne s'agit tout de même qu'un roman policier, la plume reste donc assez simpliste. Cependant, la "réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias " m'a au premier abord parue un peu légère, mais c'est finalement avérée intéressante. L'auteur ne nous apprend pas grand chose sur la soif de profit des hommes d'affaires ou la forte tendance à déformer les propos des médias, mais nous donne quand même matière à réfléchir, ce qui ne se refuse pas ^^

En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce roman, malgré mes nombreux "cependant" et j'ai passé de très bons moments durant sa lecture, avec une ambiance très agréable, intimiste et en même temps assez sombre et un intrigue bien menée. Et petit plus : la superbe image de couverture, une oeuvre d'Edward Hooper, peintre que j'aime beaucoup, et qui retranscrit très bien l'atmosphère d'Aurora. Un livre à lire !

Alice.

24 août 2013

16 lunes, Kami Garcia et Margaret Stohl

imagesRésumé: Ethan Wate, un jeune lycéen, habite la ville de Gatlin, située dans le Sud des États-Unis. Il mène une existence tranquille, si tant qu'on peut en mener une quand on a une mère décédée et un père qui s'enferme toute la journée dans son bureau pour y écrire un roman. La seule personne qui veille désormais sur lui est Amma, sa « gouvernante », qu'il considère comme sa mère et dont le passe-temps favori est de fabriquer des petites poupées et autres objets pour garantir la sécurité de la maisonnée. Le jour de la rentrée des classes, après être arrivé en retard avec son meilleur ami Link, Ethan apprend qu'une nouvelle élève est arrivée au lycée. Elle s'appelle Lena Duchannes et est la nièce de « ce Vieux Fou de Ravenwood », un homme que l'on n'a plus vu bien avant la naissance d'Ethan. Mais depuis son arrivée, d'étranges phénomènes se produisent autour de la jeune fille et Ethan se rend compte que la mystérieuse fille présente dans ses rêves n'est autre que Lena. De plus, il s'aperçoit qu'ils peuvent parler ensemble par la pensée. Peu à peu, des liens d'amitié se forment entre les deux adolescents, et Lena commence à lui accorder sa confiance. Même si Ethan ne la croyait pas tout à fait ordinaire, il ne se doutait pas de ce qu'elle est en réalité : car il doit se rendre à l'évidence, Lena est une Enchanteresse, elle possède de nombreux pouvoirs tels que ceux de maîtriser les éléments. Seulement, l'amour qu'il a pour elle va se transformer en danger, car quelqu'un cherche manifestement à leur faire du mal…

J'ai été agréablement surprise par cette lecture, je me suis lancée dedans sans grande conviction et je me suis laissée bercer par l'histoire... 

Les personnages sont extrêmement bien décrits et j'ai particulièrement aimé Lena. Pour une fois, c'est un garçon qui raconte, chose rare dès qu'il y a de l'amour dans l'air... La petite ville de Gatlin m'a aussi beaucoup plu et elle m'a grandement rappelé Fell’s Church, la ville dans laquelle se déroule Le journal d'un Vampire. En effet les habitant sont bercés par les traditions et par la mémoire omniprésente de la guerre de Sécession. Dans mon esprit cette ville est un mix entre Forks (Twilight) et Fell’s Church, mais avec des maisons plus anciennes et plus traditionnelles. Et ça, j'ai bien aimé ! 

Venons-en aux points négatifs. Comme je vous le disais tout à l'heure, j'ai retrouvé beaucoup d'éléments d'autres livres et même si j'ai aimé les descriptions, le côté déjà vu et revu de l'intrigue et les références incessantes à d'autres livres m'ont beaucoup agacées. Essayer de montrer qu'on est plus moderne que Twilght en démolissant Twilight c'est pas très fair play et complètement inutile... (au passage je précise que je ne pas une fan inconditionnelle de Twilght et que cette remarque est juste une observation ^^)

J'ai quand même envie de terminer par une note positive: malgré un tout petit goût de déjà vu, ce livre reste très original et se démarque grâce à son univers qui gagne à être connu. Personnellement dans le genre romance fantastique, c'est celle que j'ai préféré mais ça bien sur c'est une question de goûts personnels ^^ 

4 étaoi

Val

20 août 2013

La délicatesse, David Foenkinos

la-delicatesseExtrait de quatrième de couverture:

« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins
conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye
ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse…
- Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité ».

Poussée par le résumé mignon à croquer, j'ai entamé cette lecture avec un grand enthousiasme. Si je devait le qualifier, je dirai que c'est un roman doux, touchant, drôle et même ravissant. L'auteur arrive à rendre ses personnages envoûtants et retranscrit à merveille leur sentiments. Durant la lecture, je me suis beaucoup attaché à Markus, le suédois ringard et sensible qui contre toute attente fais preuve d'un humour complètement décalé et d'une incroyable "délicatesse". Cependant il manquait un petit quelque chose dans l'écriture que j'ai ressentie peu plate à certains moments. De plus il est dur pour une adolescente de 16 ans de s'identifier à Nathalie, cette femme (veuve en plus) forte et ultra consciente de sa féminité. Par conséquent, je ne le conseillerai pas à de jeunes adolescentes, qui pourraient ne pas apprécier ce moment de lecture et le trouver ennuyeux. 

etoile 3

Val

4 août 2013

Mars Attacks ! , Tim Burton

Mars-Attacks-dvd-cover Effervescence sur la planète Terre. Les petits bonshommes verts ont enfin décidé de nous rendre visite. Ils sont sur le point d'atterrir dans leurs rutilantes soucoupes. La fièvre des grands jours s'empare de l'Amérique dans une comédie de science-fiction nostalgique des années cinquante.(résumé allociné)

Ah, Tim Burton, je ne m'en lasse pas ! Et Mars Attacks ! fait désormais partie de mes films préférés du réalisateur. C'est tout son génie qui ressort au travers de ce film apocalyptique cynique à souhait.

Il faut évidemment faire preuve d'un solide second degré pour pouvoir apprécier Mars Attack, qui tord le cou à de grands clichés du cinéma, du beau gosse anglais à la coiffure gominée au légendaire baiser hollywoodien. Bien sûr, les aliens sont justes parfaits, cruels et sans pitié mais totalement hilarants. 

On suit de nombreux personnages très stéréotypés, dans des situations plus absurdes les unes que les autres. Les acteurs sont tous excellents, notamment Jack Nicholson (Shinnig) dans le rôle du président des États-Unis, ou même la toute jeune Natalie Portman qui joue sa fille. Les effets spéciaux rétros (soucoupes volantes en papier mâché, martiens en pâte à modeler...) rajoutent du caractère au film, chose voulue par Tim Burton.

La fin est quant à elle magistrale, au comble du cynisme, voire du mauvais goût...

Mars Attacks ! tient donc du passage obligés pour les fans de Tim Burton, mais aussi pour ceux qui ne peuvent pas résister à un fou rire.....non conventionnel !

Alice.

 

Mars Attacks ! réalisé en 1997 par Tim Burton, avec : Jack Nicholson (Le Président Dale / Art Land), Glenn Close (Marsha Dale), Pierce Brosnan (Donald Kessler), Annette Bening (Barbara Land), Jim Brown (Bryon Williams), Lukas Haas (Richie Norris), Rod Steiger (Général Decker), Natalie Portman (Taffy Dale), Martin Short (Jerry Ross), Danny DeVito (Rude Gambler) et Sarah Jessica Parker (Nathalie Lake)

 

image-mars-attacks

29 juillet 2013

Into Whe Wild, John Krakauer

into the wildIl avait renoncé au rêve américain. Pour vivre une aventure extrême. En 1992, le cadavre d'un jeune homme est découvert dans un bus abandonné en Alaska, au pied du mont McKinley, loin de tout lieu habité. Fils de bonne famille, Chris McCandless aurait dû en toute logique devenir un américain bien tranquille à l'avenir sans surprise. Mais, dès l'obtention de son diplôme universitaire, il décide de partir à l'aventure. Après avoir fait don de ses économies à une œuvre humanitaire, il entame son périple sous un nom d'emprunt avec sa vieille voiture, qu'il abandonnera un peu plus tard. Il sillonne le sud des États-Unis, subsistant grâce à de menus travaux, avant de réaliser son grand projet : s'installer au cœur de l'Alaska, seul, en communion avec la nature. Mais on ne s'improvise pas trappeur, ni homme des bois... Ce parcours dramatique d'un jeune homme qui a voulu vivre jusqu'au bout son impossible idéal est retracé par Jon Krakauer.

Je connaissais déjà les grandes lignes de l'histoire de Chris McCandless avant de lire Into The Wild, je n'ai donc pas été spécialement bouleversée par le livre de Jon Krakauer, je l'ai cependant trouvé très intéressant.

Si quelque chose dans cet ouvrage m'a surprise, c'est plutôt la manière dont il est organisé. Il s'apparente plus a un écrit journalistique qu'a un roman. C'est cependant assez logique compte tenu du métier de Jon Krakauer. Pour la petite histoire, on apprend qu'il a pris la décision d'écrire ce livre sur l'épopée de Chris McCandless après les nombreuses réaction suscitées par un article qu'il avait lui-même écrit dans le magasine Outside, mais aussi car il s'identifiait fortement à ce jeune homme.

Durant les 100 premières pages, j'ai trouvé le livre décousu, je me perdais au niveau des nom des personnages. De plus, les événements  ne sont pas décrit de manière parfaitement chronologique, il y a des retours en arrière placé de manière irrégulière et j'ai vraiment eu du mal à m'y retrouver. C'est lorsque l'auteur commence à aborder plus précisément la personnalité de Chris McCandless que j'ai commencé à énormément apprécier ce livre. Là aussi, Jon Krakaur a procédé de manière assez spéciale pour essayer d'analyser les motivations de Chris. Il évoque son passé mais fait aussi de nombreux rapprochement avec d'autres "aventuriers" méconnus du grand public qui ont eux aussi cherché à s'éloigner de la civilisation pour affronter la nature sauvage. Il fait aussi un parallèle avec sa propre expérience.

Au final, ce livre ne donne pas de réponse au grand Pourquoi ?, question que tout le monde s'est posée en apprenant l'histoire de Chris McCandless. Et peut-être que lui-même n'aurait pas eu de réponse à donner. Cependant, ce livre donne au lecteur tous les élément possibles pour constituer sa propre opinion sur l'acte de Chris, en dehors bien-sûr de ceux qu'il emporta dans sa mort. Mais selon-moi, le génie de Krakauer dans ce roman réside en l'attachement qu'il à su créer vis à vis de Chris, alors même qu'il ne l'a jamais connu et ne pourra jamais complétement le comprendre.

Au final, ce livre donnerai presque envie d'aller se perdre en Alaska, et met bien sûr en avant la volonté et l'ambition de certains individus qui n'arrivaient définitivement pas à se satisfaire de la vie rassurante mais monotone offerte par notre société, avec laquelle ils n'étaient pas en phase, au point de désirer une solitude que peu de personnes supporteraient, y compris eux-mêmes...

Alice.

13 juillet 2013

En Vacances !!!!

Nous partons en vacances, le blog ne sera donc pas tenu régulièrement durant les deux mois à venir. Bonnes Vacances à vous tous et bonne lecture !


beach, friends, girls , hippies

Val et Alice.

source de l'image ICI

3 juillet 2013

Le Jeudi c'est Jeu livresque #5

jeudijeulivresque

Le jeudi c’est Jeu Livresque, c’est un rendez-vous sur 8 semaines pour jouer avec nos livres, nos bibliothèques et nos romans préférés lancé par Secret Forbidden World.

Semaine 5 : petit ami livresque :

Alice : C'est compliqué comme question... ^^ Je dirai Quatre (Tobias) de Divergent. Pour le contraste entre son apparence froide et distante et sa fragilité intérieure, les blessures qu'il laisse parfois entrevoir. Et aussi parce qu'il n'est pas parfait, même physiquement mais qu'il possède beaucoup de charme. Je le trouve vraiment trop mignon :) Sinon, je dirai aussi Holden, de L'Attrape Coeur. Je pense que si je pouvais discuter avec un personnage ce serai lui, je suis sûre que ça serai passionnant, il est vraiment intéressant.

tumblr_m7dew0zSWa1qck31zo1_1280

fanart de Quatre par Cassandra Jean (tumblr ICI) 

Val : J'ai eu un gros coup de coeur pour Patch le ténébreux copain de Nora dans Hush Hush ! C'est un peu un idéal de perfection mais le problème c'est que les anges déchus ça tombe pas du ciel, du moins dans la réalité... Mais bon, c'est beau de rêver ^^ En plus ses répliques sont géniales ! Après je sais pas si les manga ça compte mais j'adore Shaolan de Tsubasa Reservoir Chronicle. Il est pas comme les autre héros de manga; soit très lourd soit avec un caractère bien trempé. Lui il parle pas beaucoup ca suffit pour voir qu'il a quand même une personnalité assez complexe. A la fois fort et fragile, trop choupi.

 

 

 

Val et Alice

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Val et Alice in Wonderland
Publicité
Val et Alice in Wonderland
Visiteurs
Depuis la création 82 123
Archives
Derniers commentaires
Publicité