La délicatesse, David Foenkinos
Extrait de quatrième de couverture:
« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins
conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye
ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse…
- Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité ».
Poussée par le résumé mignon à croquer, j'ai entamé cette lecture avec un grand enthousiasme. Si je devait le qualifier, je dirai que c'est un roman doux, touchant, drôle et même ravissant. L'auteur arrive à rendre ses personnages envoûtants et retranscrit à merveille leur sentiments. Durant la lecture, je me suis beaucoup attaché à Markus, le suédois ringard et sensible qui contre toute attente fais preuve d'un humour complètement décalé et d'une incroyable "délicatesse". Cependant il manquait un petit quelque chose dans l'écriture que j'ai ressentie peu plate à certains moments. De plus il est dur pour une adolescente de 16 ans de s'identifier à Nathalie, cette femme (veuve en plus) forte et ultra consciente de sa féminité. Par conséquent, je ne le conseillerai pas à de jeunes adolescentes, qui pourraient ne pas apprécier ce moment de lecture et le trouver ennuyeux.
Val