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Val et Alice in Wonderland
22 mars 2013

Shutter Island, Dennis Lehane

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Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé "Shutter Island" se dresse un groupe de bâtiments à l’allure sinistre. C’est un hôpital psychiatrique dont les patients, tous gravement atteints, ont commis des meurtres. Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l’une des patientes, Rachel Solando, manque à l’appel. Comment a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée à clé de l’extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d’une malade ou cryptogramme ? Au fur et à mesure que le temps passe, les deux policiers s’enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu’au choc final de la vérité. Avec Shutter Island, Dennis Lehane est au sommet de son art. (source ICI)

J'ai beaucoup aimé ce livre. J'ai été immédiatement emportée par l'ambiance sombre et angoissante qui s'en dégage et j'avais beaucoup de mal à m'arrêter de lire. Assez addictif donc ^^

J'ai adoré toute l'intrigue basée sur la psychose, l'exploration des méandres de l'esprit humain. Je trouve que c'est un sujet passionnant et riche, très bien exploité ici. 

Le style de l'auteur est très bon, précis et clair. Il m'a tout de suite emportée, grâce à un très bon dosage entre l'enquête et les plongées dans la vie de Teddy. Ce personnage est très intéressant. Au fur et à mesure que l'intrigue évolue, on en apprend de plus en plus sur son passé, plutôt traumatisant. Il faisait partie des troupes américaines qui ont découvert les premiers camps de concentration en Allemagne. Ça femme est morte dans un incendie. De fil en aiguille, Teddy devient donc réellement l'élément central du roman et non plus un simple enquêteur avec un mystère entre les mains. Et le mystère en question n'est pas vraiment celui auquel on s'attend en lisant un simple résumé. Je ne peux évidemment pas vous en dire plus, la lecture de ce roman perdrait tout son intérêt...

En conclusion, un excellent livre que je ne peux que vous conseiller, écrit par un auteur de thriller aguerri qui arrive à garder un suspense oppressant tout au long du livre, pour finir par une chute assez inattendue et perturbante.

Alice.

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Ce roman a été adapté en film par Martin Scorsese avec notament Leonardo DiCaprio, Mark Ruffalo, Ben Kingsley, Michelle Williams et Emily Mortimer.

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13 mars 2013

Soixante Six, tome 1 - La Prisonnière de Michel J. Lévesque

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Deux villes. Deux individus pris au piège. Des alliés, des ennemis, des lieux étranges et des créatures menaçantes. Des souvenirs qui s’effacent, des visages qui, sans changer, deviennent soudainement étrangers… (source ICI)

Sur les traces de Matrix et d'Inception, ce livre nous plonge dans une machination tentaculaire et diabolique qui mêle expérimentation médicale militaire, intérêts financiers et pouvoir mafieux

Mon Résumé : Alexia Lincoln vit à Tea Walls, une petite ville en apparence tranquille des Etas-Unis, où tout est à sa place. Elle est populaire, capitaine des cheerleaders de son lycée, elle sort avec Ian Barstow, joueur de l'équipe de football. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur de mondes possibles. Mais (parce qu'évidemment, il y a un "mais"), suite à la mort de trois élèves du lycée, Alexia va recevoir un message du mystérieux F. Christian qui lui annonce que les trois ados ont en réalité été assasinés. A partir de là, tout s'enchaîne. La vie paisible d'Alexia vole en éclats, toutes sortes de détails qui lui ont toujours parus insignifiant deviennent suspects, et le rêve et la réalité commencent à s'imbriquer dangereusement. Accompagnée de Ian et Nick Amboy, Alexia se lance dans une course poursuite haletante pour essayer de sortir de l'enfer dans lequel ils ont été jetés...ou peut-être tout simplement pour se rêveiller...

Jack Soho vit quant à lui à Hastings Horizon, en Californie, avec ses demi-frères et sa demi-soeur, les triplés Evelyn, Owen et Jimmie, dont il est le tuteur légal depuis la mystérieuse mort de leur famille. Jack est un mafieux, célebre et respecté puisqu'à tout juste 23 ans, il est le second de l'organisation criminelle la plus influente de la ville. C'est alors que se déclenche une épidémie mortelle, qui transforme les êtres humains en zombies assoifés de chair humaine ou les condamnes à être dévorés vivants. Pour sauver ceux qu'il aime, Jack est obligé de fuir, lui aussi aidé par F.Christian. 

Comme vous l'aurez compris, on suit dans ce livre l'histoire de deux personnages en parallèle. Ce n'est qu'a la fin du roman qu'il se rencontrent enfin mais ils semblent liés pour une raison inconnue.

La mention du film Inception sur la 4ème de couverture de ce roman est sans aucun doute ce qui m'a incité à le lire. J'ai adoré ce film son aspect complexe, dérengeant, intriguant et ce sont des adjectifs tout a fait appropriés pour décrire Soixante-Six. Bien sûr, le roman offre une version plus "adolescente", notament au travers des personnages. J'ai eu un peu peur des clichés les concernant (la cheerleader, le joueur de foot, le mec un peu "rejeté", et bien sûr tous supers beaux...) mais mes apréhensions se sont vite envolées. En effet, j'ai plutôt eu l'impression que l'auteur utilisait ses personnages stéréotypés pour casser les codes, en les mettants dans des situations tout à fait improbables et un peu déjantées. J'ai donc trouvé très interressant cette grande diversité dans le roman. On passe des occupations futiles d'adolescents à des scènes un peu gores de façon très fluide et les personnages font parfois preuve d'humour dans des situations un peu incongrues... Mais malgrès une impression de confusion (due au synopsis de base), l'action est bien présente et le rythme très intense, sans aucun temps mort !

Pour l'instant, il reste de nombreux aspects du roman encore peu développés, ce tome sert en quelque sorte de mise en place de l'histoire, de commencement. Beaucoup de questions restent en suspens, j'ai donc forcément envie de lire la suite qui apportera sans aucun doute de nombreuses réponses et qui s'annonce donc tout simplement passionnante !

Le seul point négatif de ce roman est le style de l'auteur qui laisse à désirer, un peu trop simple et creux à mon goût.

Je conseille vivement ce livre à tous les fans d'intrigues complexes et captivantes, de science-fiction, de zombies, de romances ado, et surtout à tous ceux qui aiment que la réalité ne soit pas là où on le pense...

Alice.

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NB : Ce roman est en réalité le regroupement des tomes 1 et 2 de la VO Canadiennes (1 : Les tours du château - 2 : Le cerceuil de cristal). Aucune date de sortie du tome 2 de cette édition française n'est encore prévue.

9 mars 2013

Coule la Seine, Fred Vargas

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" Ton collègue blond est assez emmerdant mais je l'aime bien, et puis il est généreux. Il se pose des questions sans fond, il s'inquiète et ça fait le bruit des vagues. Toi en revanche, tu fais le bruit du vent. Ça se voit à ta manière de marcher, tu suis ton souffle. Ton ami blond voit une flaque. Il s'arrête, examine la chose et il la contourne, il prépare bien son affaire. Toi, tu ne vois même pas cette flaque mais tu passes à côté sans le savoir, au flair. Tu piges ? T'es comme un magicien... " Il a raison ce clochard, le commissaire Adamsberg est un véritable magicien.Trois nouvelles pour le prouver, trois enquêtes du commissaire, à Paris, là où coule la Seine. (source ICI)

Ce livre est un recueil de trois nouvelles policières : Salut et Liberté, La nuit des brutes et Cinq francs pièce, écrites par la très talentueuse Fred Vargas, auteur de romans policiers à fort succès et archéozoologue.

Les trois enquêtes de ce roman sont toutes menées par le commissaire Adamsberg, personnage récurent de plusieurs romans de Fred Vargas (L'Homme au cercles bleus, Dans les bois éternels...). C'est un personnage très complexe et intéressant. Il est difficile à cerner, c'est un grand rêveur qui peut parfois paraître marginal, il vit dans son monde, déconnecté de la réalité. Pourtant, c'est quand l'impression que l'enquête ne sera jamais bouclé s'installe en nous qu'Adamsberg parvient a nous étonner en la résolvant avec brio. Il est en effet extrêmement talentueux et possède une sorte de sixième sens peu commun.

Je dois vous avertir, si vous êtes à la recherche d'un roman policier complexe avec une intrigue massive, passez votre chemin. Ces nouvelles ne sont pas très développées du point de vue de l'enquête mais recèlent des personnages peu nombreux (nouvelle oblige) mais tout à fais hors du commun qui sont en réalité les grands héros de ce recueil. Il sont piochés parmis diférentes classes sociales et ont tous un caractère étonnant, un oeil rabaissant pourrait presque les qualifier de "fous" mais ils font l'originalité des écrits de Fred Vargas.

Alice.

9 mars 2013

Le Prince de la brume, Carlos Ruiz Zafon

Le Prince de la Brume est le premier tome de la "trilogie de la brume" de Carlos Ruiz Zafon.

Voici le résumé de Babelio dont je n'ai mis que le début pour éviter de trop en dévoiler:

« Le Prince de la Brume n'avait jamais complètement disparu. Il était demeuré dans l'ombre en attendant, sans hâte, que quelque force occulte le ramène dans le monde des vivants. »
1943, Angleterre. Fuyant la guerre, la famille Carver – les parents et leurs trois enfants, Max, Alicia et Irene – se réfugie dans un village de bord de mer. Leur nouvelle maison appartenait précédemment à un riche couple qui a quitté le pays après la mort de leur petit garçon, Jacob. Peu après son emménagement, la famille Carver est confrontée à de troublants événements. La maison de la plage paraît hantée. Quelque chose ou quelqu'un rôde entre les murs. Max et Alicia commencent à enquêter sur les circonstances obscures de la mort de Jacob. Roland, un adolescent du village, les aide. Il les entraîne dans des plongées autour d'un cargo qui a coulé dans la baie après une tempête, des années auparavant. Autour de cette épave, tout respire la peur : les poissons ne s'y risquent jamais, des ombres paraissent à l'affût derrière les cloisons rouillées et dans les coursives délabrées...

J'avais déjà lu Les lumières de septembre, le troisième tome de la série (cliquez ici pour lire la critique) et j'ai eu la surprise de retrouver quasiment le même roman... Bon j'exagère un peu mais on retrouve toujours les mêmes schémas relationnels, les mêmes enjeux (à savoir: le diable rode pour qu'on lui paye sa dette) et la même atmosphère où le danger est palpable (ça d'accord c'est un bon point). On garde le traditionnel côté tragique et fataliste des Zafon qui, à force, agace un peu... En revanche rien à redire du coté stylistique, l'écriture est merveilleuse et on reconnaît la parole d'un grand conteur ! Comme dans les lumière de septembre cela ce passe sur la côte (mais cette fois ci en Angleterre et non en Bretagne) et l'univers marin est très présent. Le coté épouvante était particulièrement présent et j'ai été ravie de constater que le thème de la maison hantée fait toujours sont effet ! Ce tome m'a particulièrement dérangée car Zafon a utilisé ici tout un tas d'élements qui me mettent mal à l'aise par exemple les clowns et les chats au comportement bizarre (vous comprendrez en lisant). Il sait jouer avec nos peurs comme personne et pourtant on en redemande ! Ca c'est la magie Zafon...

En conclusion: Mon avis est assez partagé, j'ai été déçue par l'effet de "déjà vu et revu" et par la fin trop rapide mais aussi très enthousiasmée par l'univers de l'auteur que j'aime tant et qui comme toujours sait m'emporter au coeur de son l'histoire.

Val

28 février 2013

Toi et moi à jamais, Ann Brashares

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4ème de couverture : Riley, Alice et Paul. Les deux soeurs et l'ami d'enfance. Voici l'été de leurs retrouvailles. La côte Est des Etats-Unis, les maisons de vacances, les plages de l'île qu'on connaît par coeur. Et pourtant tout a changé. Ils ont vingt ans. L'amitié se trouble. Entre Alice et Paul, une attirance nouvelle s'installe. C'est alors que la tragédie frappe et vient changer le cours du destin... (source ICI)

J'avais quelques appréhensions avant la lecture de ce livre mais elles se sont toutes envolées après la lecture des premières pages. J'ai vraiment adoré ce roman, frais, léger, agréable et surtout très vrai.

Ne vous arrêtez pas au titre, très superficiel ici mais bien mieux en version originale : The last summer (of you and me) (⇒ Notre dernier été) où il traduit mieux le changement vécu par les personnages. L'image de couverture paraît elle aussi très cliché mais l'es moins après la lecture, notamment à cause de l'importance de la plage et de la mer dans l'histoire.

Ce roman aborde le sujet du passage à l'âge adulte, de la remise en question des certitudes de l'enfance et donc de la perte d'une certaine innocence. La première moitié du livre contient beaucoup de flash back, vécus par les trois personnages principaux - Alice, Paul et Riley - à chaque fois de leur point de vue personnel. Cela permet de mettre en relation deux époques de leur vie et de confronter le point de vue de l'enfant qu'ils ont été et de l'adulte qu'ils sont en train de devenir. Cela permet au lecteur de mieux comprendre l'attitude de chaque personnage vis à vis des deux autres. Pour eux, cet été sert en quelque sorte de bilan avant de passer à autre chose mais il leur permet aussi d'affronter ce qu'ils n'avaient jamais eu le courage de regarder avant. Notamment pour Paul, vis à vis d'Alice avec qui il n'a jamais été vraiment honnête (contrairement à ce que dit le résumé de la 4ème de couv', l'attirance n'est pas vraiment "nouvelle"). Dit comme ça, tout peut paraître un peu trop naïf mais, et c'est là que réside pour moi la surprise, ce n'est pas du tout le cas. Ann Brashares a réussi a exprimer tout ce méli-mélo de sentiments de façon très éthérée, fluide et totalement ravissante.

L'histoire d'amour n'est pas parfaite ni exagérée dans un idéal un peu trop artificiel mais elle ne tombe pas non plus dans le tragique ce qui lui donne une authenticité rare. De plus, j'avais très peur du triangle amoureux qui se profilait mais l'auteur à très bien évité l'écueil puisque Riley est seulement amie avec Paul. Ce la montre donc qu'une histoire d'amour peut être très complexe même avec deux personnes qui s'aiment et sans forcément introduire quelqu'un d'autre (par souci de facilité je pense).

Enfin, le lieu où se déroule la plus grande partie de l'histoire ; Fire Island, est très symbolique puisque c'est en quelque sorte lui qui articule le tout, qui fait le lien entre la candeur enfantine et la dure réalité du monde adulte. J'ai adoré l'ambiance estivale de cette île (qui m'a un peu fait penser à l'île d'Yeu ), ce livre m'a apporté un petit rayon du soleil d'été et, pendant quelques instants, j'avais vraiment l'impression d'un mois d'août.

Je vous conseille donc vivement ce roman et même si vous n'apréciez pas particulièrement les histoires d'amour, il pourrait vous réconcilier avec le genre...

Alice.

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(l'île de Fire Island, près de New York)

Extraits :

Pages 12-13 :

C'était un petit village, sur une petite île, avec ses us et coutumes particuliers. Le mode de vie estival se résumait à un adage : « Ni clés ni portefeuilles ni chaussures. » Il n'y avait pas de voitures et - autrefois, tout du moins- personne ne fermait sa porte à clé. [...] Quant à ceux qui portaient des chaussures, trois options : ils venaient dd'arriver, repartaient ou allaient faire un tennis. Même au yaght club. Même aux soirées. C'était une véritable fierté locale d'avoir les pieds assez calleux pour supporter les chemins de planche pleins d'échardes. On en attrapait toujours autant; c'était inévitable. Mais on ne sen plaiganait pas, c'était comme ça.

Pages 19-20 :

Enfants, ils avaient inventé des dizaines de noms, pour décrire la plage. [...] La plage a la Riley, aussi connue sous le nom de plage de combat, c'était celle dont les grains de sable vous fouettaient la peau comme des éclats de verre, où les vagues déferlaient rageusement. La plage à la Alice était vraiment rare, elle se caractérisait par les petits bassins que la marée laissaient derière elle.

Aujourd'hui, Alice espérait qu'elle serait comme il les aimait. Une plage à la Paul : sable craquant de marée basse, eau profond où l'on perd pied tout de suite et où les rouleaux certs s'enchaînent violemment. C'était une vieille habitude chez elle d'anticiper ses désirs. Ça au moins ça n'avait pas changé.

Page 268 :

Au fil des années, il s'était obstiné à la rabaisser. Il s'était délibérément acharné à miner son assurance, sa confiance en elle, sa personnalité. Et tou cela avec perversité, au nom de l'amour. Il avait dévalorisé ses ambitions, sa vie amoureuse, toutes les possibilités qui s'offraient à elle. Il en avait toujours été conscient, mais sans réaliser les conséquences. Maintenant, il était accablé. Comment avait-il pu la traiter ainsi ?

 

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19 février 2013

Les carnets de Cerise, Joris Chamblain et Aurélie Neyret

CarnetsCerise1Cerise est une petite fille âgée de 10 ans, qui vit seule avec sa mère. Elle rêve de devenir romancière, et a même déjà commencé à écrire ses carnets ! Son sujet favori : les gens, et plus particulièrement, les adultes. Ils sont si compliqués qu’elle souhaiterait mieux les comprendre. Elle adore les observer pour tenter de deviner quels secrets ils dissimulent au fond d’eux. Prenez Michel... Tous les dimanches, ce vieil homme s’engouffre dans la forêt avec de gros pots de peinture à la main. Qu’y fait-il donc toute la journée ? Repeint-il une vieille maison ? Décore-t-il des arbres ? Et pourquoi a-t-il l’air si triste quand il rentre le soir ? Suivez Cerise, pas à pas, dans sa première enquête qui vous mènera au cœur de la forêt, à la découverte d’un lieu fabuleux !... (source ICI)

Cet album jeunesse, à la fois bande dessinée et carnet intime, est une très bonne surprise. Il est très frais et bien réalisé, les graphismes sont doux et originaux et l'histoire très poétique ne donne qu'une envie : retourner en enfance, où tout était alors plus simple et se lancer dans les traces de l'adorable Cerise.

Alice.

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12 février 2013

La triste fin du petit enfant huître et autres histoires, Tim Burton

La triste fin du petit enfant huître et autres histoires est livre français/anglais écrit et illustré par Tim Burton, un de nos réalisateur vénéré.

Résumé de présentation par l'éditeur:

Fidèle à son univers d'une inventivité si particulière, mélant cruauté et tendresse, macabre et poésie, Tim Burton donne le jour à une étonnante famille d'enfants solitaires, étranges et différents, qui ne tarderont pas à nous horrifier, à nous émouvoir et à nous faire rire.

Un livre pour l'enfant qui est en nous.

Ce livre est constitué de 23 histoires courtes pleines d'ironie, d'humour noir et sarcasme. Toutes sont complètement loufoques et décalées, les fins sont pratiquement toutes tragiques et tous les personnages sont tout simplement monstrueux! Et pourtant on ne peut s'empecher de sourire, voire de rire, à chaque fin de page. Bien sûr tout est à prendre au second degrès... Les dessins ajoutent une réelle âme au texte et le style est en parfaite harmonie avec l'écriture. Burton emploi un ton très formel et un language assez soutenu pour justement trancher avec ce coté trash et loin des conventions. Il parvient en toute simplicité à nous faire partagé son monde. Je m'incline une nouvelle fois devant cet esprit de génie qui arrive toujours à faire passer des messages poignants tout en concervant son art. Art voilà ce que je retiens de Tim: de l'Art à l'état pur.

Voici quelques uns des personnages issus de l'imagination débordante de Tim Burton:

Val

10 février 2013

L'honorable partie de campagne, Thomas Raucat

Voici pour tous les amoureux du Japon un livre fabuleux et unique en son genre ! 

Résumé de Le Livre de Poche:A Tokyo, en 1922, l'Exposition Universelle bat son plein. Parmi la foule des visiteurs, un européen suit deux jeunes japonaises avec l'intention manifeste de les aborder; un japonais tente non moins visiblement de rejoindre l'européen. Tous se retrouvent à bord de la grande attraction de l'année, l'hydroplane. Le premier arrive à ses fins : la plus jolie des deux inconnues accepte d'aller le surlendemain visiter avec lui l'île célèbre d'Enoshima. Le Japonais se précipite : nul autre que lui-même n'aura le plaisir de montrer Enoshima à l'honorable étranger et il l'attendra à la gare accompagné de quelques amis. Pour avoir les coudées franches, l'étranger décide de prendre un autre train que son hôte japonais. Il aura beau faire : les mille et une complications de la vie nippone vont se jeter à la traverse de ses projets galants.

Huit des personnes mêlées à cette aventure racontent leur journée : ces récits qui se succèdent se conjuguent, comme en un diorama qu'éclairent subtilement l'humour et la gentillesse, pour former progressivement une image du Japon d'une étonnante vérité. Le trait comique, presque caricatural au premier abord, s'approfondit et c'est une estampe de qualité qui surgit d'entre les pages du roman.


En ouvrant ce livre, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et je l'avoue, dès les premières pages j'ai bien failli le refermer et sagement le ranger dans ma bibliothèque. Mais heureusement ma curiosité a repris le dessus et je n'ai pas été déçue ! Ce qui m'a dérangé au début c'est le langage et les us et coutumes nippones des années 1920 qui sont très différentes des nôtres et relativement dérangeantes. Mais pour comprendre l'enjeu principal il ne faut pas s'arrêter à ça.

Toutes les lignes comportent des découvertes pour le moins inhabituelles sur la vie au Japon. Je savais déjà que les mentalités y sont très différentes et que le fonctionnement de leur société n'a rien à voir avec le notre mais ce livre à été une véritable leçon d'ethnologie. J'aime beaucoup cette culture et ce pays et j'ai pu comprendre beaucoup de choses sur cette civilisation, ce que j'ai grandement apprécié ! L'histoire en elle même n'est pas très originale mais elle l'aborde de différents points de vue passant ainsi en revue toutes les classes sociales. Dans la première partie de l'histoire je me suis sentie  très proche de l'homme européen mais au fur et à mesure que l'on "côtoie" les Japonais, la tendance s'inverse on apprend à les apprécier. Au contraire on se rend compte de la sale mentalité de l'occidental qui n'est là que pour faire des conquêtes.

La fin, quant à elle, est très surprenante ! Jusqu'à la dernière ligne je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir mais en réfléchissant on peut comprendre le message qu'a voulu laisser l'auteur. Un message très pessimiste mais traité de manière forte et émouvante. L'auteur, Thomas Racaut, était un pilote de reconnaissance pendant la première guerre mondiale qui a séjourné au Japon en 1917. En apprenant cela j'ai été très surprise car je pensais que l'écriture était plutôt contemporaine (même si l'intrigue se déroule en 1922). En effet, j'ai trouvé ce livre assez moderne à sa manière. Voici donc une histoire que je ne peux que vous conseiller !

Val

8 février 2013

Le journal de Mr Darcy, Amanda Grange

le-jou10Le Journal de Mr Darcy ou ORGUEIL ET PREJUGES Le point de vue de Darcy par Amanda Grange

Ne vous etes jamais demandé comment Darcy avait vécut sa folle passion pour Elisabeth Bennet? Comment il est tombé amoureux d'elle? Ce qu'il faisait lorsqu'il s'absentait de Netherfiel Park? Eh bien moi je me le suis demandé plus d'une fois! Être dans la tête du mystérieux Darcy est l'intéret principal de ce livre mais c'est aussi bon moyen pour revivre encore une fois la grande histoire d'Elisabeth et Fitzwilliam. Ce concept du journal et cette vision toute nouvelle de l'histoire m'ont énormément plu. Personnellement avant de lire ce livre j'étais partagée entre l'exitation de retrouver les personnages et la peur d'être déçue par un Darcy très loin de ce que j'avais imaginé.

Comme je le disais, l'écriture sous forme de journal m'a d'abors intrigué (Darcy un journal intime?) puis entièrement séduite. Un journal ça ne se prend pas à la légère, c'est un objet extrêmement personnel où on peut avoir accès à tous les sentiments de quelqu'un et pour ça je trouve que l'idée est excellente car c'est celle qui répond le mieux aux attentes du lecteur: connaître mieux Darcy et sa version de l'histoire! De plus on comprend mieux le déroulement des évenements dans le cours du temps grâce aux dates d'écriture. Je vous rassure Darcy n'est pas très rigoureux dans la tenue de son journal et beaucoup de ses journées son passées sous silence et seuls les grands moments sont bien détaillés.

Un autre aspect qui pèse dans la balance: une écriture fluide est agréable. Bien que soutenue, elle reste bien plus accessible que celle de Jane Austen. La retranscription des dialogues était aussi quelque chose qui me tenait à coeur car c'est point du livre originel que j'affectionne particulièrement et au final j'ai était plutôt satisfaite.

Le Darcy que j'ai découvert ou plutot redecouvert reste fidèle à lui même et en devient encore plus attachant. Quant à Elisabeth, sa description m'a déçue, je savais qu'elle n'était pas très jolie mais Keira Knightley avait faussé son image de jeune femme "sans aucune beauté" et ce livre m'a durement fait redescendre à la réalité. "Mais qu'est la beauté face à la personnalité et à l'intériorité" aurait dit Marie Bennet ^^ Je répondrais que même le caractère piquant qui me plaît tant chez Lizzy m'a agacée, oui vous avez bien lu, agacée! Je reste perplexe sur un autre détail (qui m'a pourtant dérangé tout au long de ma lecture...) : Pourquoi l'auteure fait-elle passer Bingley pour un coureur excentrique?! Voilà une question qui restera sans réponse au même titre que LA grande grande question finale: Mais qu'en aurait pensé Jane Austen?.

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Val

 

 

3 février 2013

BZRK, Michael Grant

Grant Michael - BZRK

2040. Sadie McLure veut savoir qui a assassiné sa famille. Noah Cotton a besoin de comprendre ce qui a mené son frère à la démence. À la recherche de réponses, les deux adolescents se retrouvent projetés dans le monde fascinant de la nano-dimension et au coeur de la plus incroyable bataille jamais menée pour sauver la liberté des hommes. Un thriller haletant où toutes les manipulations biologiques, psychologiques ou politiques sont permises.

BZRK est sans aucun doute ma surprise littéraire du moment ! J'attendais beaucoup de cette nouvelle série de Michael Grant et je n'ai pas été déçue, bien qu'un peu déconcertée.

Le livre démarre fort. Les premier chapitres sont choquant, les événements décrits très violents. Mais cela ne donne que plus de force à la suite du roman : avant même de connaître l'identité des responsables on les déteste déjà. J'ai quand même eu du mal a entrer dans l'intrigue, je dois même avouer qu'il y a un chapitre que je n'ai absolument pas compris en le lisant mais ne vous inquiétez pas, tout s'éclaire par la suite.

L'auteur aborde dans ce roman un sujet fort : la liberté de penser. Car tous les personnages de ce roman (les "gentils" comme les "méchants") ont une capacité que de nombreux rêveraient de posséder : la possibilité de s'introduire dans le corps humain et de le contrôler. La moitié du roman se déroule donc dans la nano-dimension, que ce se soit par des biobots (Ce sont des créatures microscopiques constituées d'un fragment d'ADN d'un être humain. Elles sont sont liées à ce dernier qui se "dédouble" et vit simultanément dans le nano et le monde réel, il voit par les yeux de son biobots en même temps que par les siens) ou des nanobots (des créatures microscopiques artificielles) qui sont en quelque sorte les instruments de guerre des lignards qui les contrôlent et pénètrent grâce à eux dans le corps humain.

Sadie et Noah sont donc entraînés par les membres de BZRK (une organisation secrète) dans une aventure dont l'enjeu est de taille puisqu'une défaite pourrait entraîner la manipulation et l'asservissement de l'humanité toute entière. Deux idéologies sont mises en opposition : la liberté individuelle ou l’uniformisation des consciences, censée garantir la paix universelle (source : fnac)

J'ai beaucoup aimé les personnages, principaux comme secondaires. Ils sont tous un peu dérangés (psychologiquement parlant) mais attachants. J'ai particulièrement aimé Sadie. Elle est très intelligente, elle fait preuve d'un sang froid et d'une perspicacité impressionnants et bien supérieurs à la moyenne, elle est capable d'analyser ses pairs d'une manière assez effrayante. Elle a une aura énorme qui lui permet d'influencer à peu près n'importe qui. Noah a quand a lui un charme différent de Sadie mais tout aussi agréable.

Ce roman a quelque chose d'effrayant car il est d'une affolante réalité. En effet, les nanotechnologies sont de nos jours en plein essor et suscitent de nombreux débats, notamment concernant le transhumanisme (mouvement prônant l'utilisation des sciences et des technologies pour améliorer les capacités de l'être humain et qui juge certains aspects de l'être humain comme la souffrance, la vieillesse, le handicap ou la mort comme inutiles. source Wikipédia) et les effets néfastes qu'elles pourraient avoir sur la santé. Les nanotechnologies sont aussi utilisée dans l'armée et selon le philosophe Jean-Pierre Dupuy, " Les nano-armes seront à la bombe atomique ce que celle-ci était à la fronde " (source ICI). Ces technologies s'avèrent cependant très efficaces pour soigner des maladies comme le cancer.

Je ne peux donc que conseiller ce livre, un condensé d'émotions fortes comme sait si bien le faire Michael Grant (série Gone). Il nous amène à réfléchir sur un fait très actuel (voir plus haut) : les nanotechnologies, réflexion très bien portée par les deux protagonistes, Sadie et Noah.

Alice.

30 janvier 2013

Dark Eyes, William Richter

dark-eyes-3315173-250-400Née en Russie, Wally a été adoptée enfant par une riche famille new-yorkaise. Aujourd’hui l’adolescente de 16 ans, rebelle et futée a coupé les ponts avec sa famille et vit dans les rues de New York de larcins divers. En tombant par hasard sur des documents ayant trait à ses origines, Wally éveille l’attention d’un homme sans foi ni loi réputé pour sa sauvagerie : Alexei Klesko, un truand russe sur le chemin duquel les cadavres s’amoncellent. Le seul coup d’avance qu’a Wally est un détail d’importance : l’homme ignore qu’il est son père…  (source ICI)

   Je cherchais un roman policier pour ados sympa, la libraire me dirige immédiatement vers Dark Eyes. Une aventure dans les bas-fond de New York avec la mafia russe, pourquoi pas ? Je regarde vite fais la 4ème de couverture : "une page-turner absolu", "la nouvelle Lisbeth Salander est née". C'est décidé, je le prends. 

   Et bien j'ai été horriblement déçue ! Tout d'abord, ce livre n'est pas un policier mais un thriller. On y parle d'une héroïne forte, volontaire, qui vit dans la rue, enchaînant les squats avec ses amis, qui a appris à se débrouiller seule... Pas de problème, ce sont des caractéristiques que j'apprécie. Mais là, premier bug : Wally n'est pas une SDF orpheline, juste une ado rebelle qui a décidé de fuguer de chez ses parents adoptifs pleins aux as. Et dès qu'un petit imprévu se met en travers de sa route, elle rentre vite fait chez papa et maman ou utilise sa carte Platine  Americain Express, soit disant uniquement pour les urgences (réserver une suite pour 4 dans un hôtel de luxe). Wally perd donc pour moi beaucoup de sa crédibilité. Et malheureusement, ce n'est pas beaucoup mieux du côté de sa personnalité. Le personnage de Wally, comme tous les autres, n'est pas du tout attachant. Elle est froide, peu sensible et bien trop égoïste vis à vis des ses 3 amis qui eux n'ont pas la chance de posséder un compte en banque bien rempli. Elle fait un petit complexe de supériorité, pense être la seule apte à tous diriger et trouve tout à fais normal de les entraîner dans toute une histoire pour retrouver sa mère (qu'elle n'a jamais connue, dont elle ne sait rien), quitte à mettre leur vie en péril. 

   Quant à l'intrigue, j'ai trouvé qu'elle manquait cruellement d'originalité : une fille adoptée, qui n'a jamais connu  sa mère, souhaite la retrouver après avoir reçu une lettre écrite par elle mais elle se retrouve impliquée dans un tas d'embrouilles... De plus, je m'attendais a un rythme haletant, du suspens, de l'angoisse... Et bien pas du tout, j'ai trouvé ce livre ennuyeux, rien ne se passe avant les 50 dernières pages, la "révélation" finale est totalement incongrue (spoiler, surlignez : sa mère adoptive est en réalité sa mère biologique ! ), surprenante mais pas dans le bon sens. Tout comme Wally, les autres personnages manquent de profondeur, ils sont fade et leurs relations bien trop simples. J'ai été très déçue aussi du côté des méchants qui n'ont eux non plus aucun fond et j'ai attendu tout le roman une confrontation intéressante entre Wally et son père (le mafieux Klesko) qui n'arrive que vers la fin et reste dans la lignée du reste du roman : sans intérêt.

Alice.

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18 janvier 2013

Comment (bien) rater ses vacances, Anne Percin

Résumé de l'éditeur:
Pour échapper aux vacances en famille, Maxime choisit de les passer avec sa grand-mère, dans son pavillon du Kremlin (-Bicêtre). Il avait tout prévu pour couler des jours tranquilles devant son ordi,sauf la crise cardiaque de sa grand-mère. Le voilà seul pendant son hospitalisation, et les vacances vont se transformer en feuilleton délirant !

Comment (bien) rater ses vacances est un nouveau coup de coeur que je vous recommande à 200%! Bien sur il a plus de charme s'il est lu pendant les grandes vacances mais même en période de cours il reste un excellent moyen d'évasion et de détente! C'est exactement le genre d'humour que j'affectionne avec des répliques toutes plus délicieuses les unes que les autres. L'auteur fait preuve d'une culture générale hors du commun et dote ainsi son personnage d'un caractère à part avec un sacré répondant: pertinent, drôle et ironique à tout points de vue. Ce livre est un savant mélange de légèreté et de situations cocasses que seule une grande originalité rend possible. Dès les premières lignes on se dit: "Oulà! Ce Maxime va nous en faire voir de toutes les couleurs!". Tout au long de l'histoire on est seul avec lui et ainsi on lie une grande complicité. Pour moi son évolution est menée à la perfection et petit à petit le simple gamin désoeuvré gagne en maturité et en sensibilité (sans perdre son éternelle répartie ^^). Vous l'aurez compris ici l'humour est poussé à l'extrême, (jusque dans les notes de bas de pages qui sont plus là pour amuser le lecteur que pour l'éclairer sur un quelconque malentendu) et l'intrigue est un vrai bonheur.

Comment (bien) rater ses vancances est le premier tome d'une série composée de: Comment bien gérer sa love story et Comment devenir une rock star (ou pas)

Val

7 janvier 2013

Lou, tome 6 : L'âge de cristal, Julien Neel

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Toujours à garder son petit frère obnubilé par les dinosaures, à sortir et à travailler pour le gouvernement, Lou en oublierait ces grands cristaux roses apparus dans la ville. Alors Lou, on se réveille ? (source ICI)

Comme la plupart des fans de la série Lou, j'ai été très étonnée par la tournure que prennent les événements. Je m'étais habituée a une certaine routine installée au fil des tomes et je peux vous dire que ce dernier volet amène ici une grosse cassure. Je dois vous avouer qu'après ma première lecture, je n'ai absolument rien compris... J'ai vraiment eu l'impression qu'il manquait quelque chose d'essentiel entre Laser Ninja et L'âge de Cristal. J'ai cru lire une BD de science-fiction complètement déjantée, avec cette histoire de cristaux roses, d'espaces-temps et d'opérations top-secrètes avec des petits lapins blancs... Les graphismes sont eux aussi différents et peuvent paraître bâclés mais je pense que toute cette fantaisie est en fait très bien contrôlée par l'auteur... Il y a dans la BD tout plein de symboles mystérieux, comme des pièces de puzzles dispersées dans le journal intime de Lou (en début et fin de livre) que j'ai réussi à trouver reformé (voir plus bas, source ICI). Au final, j'ai quand même bien aimé ce volet malgré ma compréhension laborieuse et l'impression de rester sur ma faim que j'ai eue en fin de lecture.

questions-réponses avec Julien Neel : http://kwest.com/LOU

Alice.

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puzzle lou

 

Pour plus d'infos, rendez-vous sur le site suivant : Fan de Lou la B.D

6 janvier 2013

Divergente T1 et T2, Veronica Roth

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Comme la plupart des fans de la série, j'ai été très déçue par la couverture des rééditions de Divergente, ainsi que par le changement de titre (en VO, le tome 2 se nomme Insurgent) en comparaison aux couvertures VO qui sont magnifiques. Mais comme l'a précisé Nathan sur sa page Facebook, la qualité des aventures de ris reste inchangée. (source ICI)

Cela fait longtemps que je devais faire la critique du tome 1 mais, après réflexion, j'ai préféré attendre la sortie du tome 2 afin de faire un condensé des deux.

ELLE EST DIVERGENTE.
ELLE EST EN DANGER DE MORT.

Dans un monde où on ne peut appartenir qu’à une seule faction parmi 5, une jeune fille apporte le chaos.
Dans un Chicago post-apocalyptique, la société est divisée en 5 factions : les Altruistes, les Audacieux, les Sincères, les Érudits et les Fraternels. Chacune est consacrée au culte d’une vertu dans l’espoir de créer une civilisation parfaite. Les enfants grandissent dans la faction où ils sont nés. À 16 ans ils doivent choisir quelle sera la leur, pour la vie. Avant de prendre cette décision, ils passent des tests pour connaître la vertu la plus proche de leur personnalité. Pour Beatrice, issue d’une famille Altruiste, le choix s’annonce plus difficile encore. En effet, cas rarissime, ses tests d'évaluation lui donnent le choix : elle est donc divergente... Et elle doit cacher ce secret, susceptible de la mettre en danger de mort ...
(source ICI, ICI)

Comme vous l'aurez compris, Divergent fait partie de cette vague de livres de dystopie pour ado provoquée par le succès d'Hunger Games. Parmi ces livres, on trouve de la bonne comme de la mauvaise qualité. Divergent(e) fais sans aucun doute partie de la première catégorie ! Ce livre est fantastique et n'as rien à envier à Hunger Games !

Tout d'abord, j'ai énormément aimé Tris, l'héroïne de ce roman. Elle a une volonté exceptionnelle avec un petit côté téméraire et caractériel que j'ai beaucoup aimé ! Ses parents sont tous deux des Altruistes et c'est donc dans cette faction qu'elle a passé sont enfance avec son frère, Caleb. Tris voue une grande admiration aux Altruistes, qui sont tournés vers la dévotion totale, ne nourrissent pas d'ambitions personnelles et vivent plus pour les autres que pour eux-mêmes. C'est cet état d'esprit, qui leur a valu leur nomination au gouvernement de la ville. Elle-même ne se sent pas digne d'eux et se considère trop égoïste pour cette faction, ce qui va l'amener à choisir les Audacieux. Ils ont pour charge de garantir la sécurité de la ville vis à vis de l'extérieur et de faire régner l'ordre en son sein. Pour être admise par les Audacieux, Tris doit réussir une période d'initiation, où elle apprend, avec les autres postulant, à manier les armes et surmonter ses peurs. Là-bas, elle fait la connaissance de Christina, Will et Al, qui deviennent ses amis, ainsi que de Quatre (vous comprendrez en lisant pourquoi ce surnom). Il est membre des Audacieux et instructeur de Tris, il sera le premier à découvrir qu'elle est divergente et il est celui dont elle tombera profondément amoureuse. Après que Tris ai découvert sa divergence, les choses vont s'accélérer et de nombreux évènements imprévus vont bouleverser toutes ses certitudes. 

L'évolution de Tris durant les deux tomes est spectaculaire et elle va devenir une sorte de wonder-woman avec un petit côté dark que j'admire beaucoup,  Elle a le mérite de garder la tête haute dans toutes circonstances, malgré ses peines et ses remises en question, et je crois même l'avoir préférée à Katniss. D'ailleurs, tous les personnages sont supers et uniques en leur genre et les relations entre eux bien décrites et parfois très touchantes. Quatre a été pour moi un vrai coup de coeur et je l'ai largement préféré à Petta et Gale. J'ai adoré son côté mystérieux et un peu distant et sûr de lui (il peut...) des débuts mais j'ai aussi apprécié son côté sensible, toutefois moins présent. Sa relation avec Tris est vraiment touchante sans, heureusement devenir trop mièvre. L'univers de Veronica Roth est vraiment bien trouvé et n'a rien de déjà-vu, certains aspect restent aussi assez flous et suites à des révélations en fin du tome 2, on peut s'attendre à une explication des "origines" de ce monde dans la suite de la série. Un autre point positif de cette trilogie est le rythme haletant que parvient à lui donner Veronica Roth. Tout est très bien dosé, on a de l'action et de l'émotion, du suspense de l'amour et du désespoir le tout de façon bien mesurée et contrôlée.

Les deux tomes se valent, avec plus d'action dans le second mais sans altération à la qualité du roman. J'ai trouvé le comportement de Quatre parfois un peu surproducteur dans le deuxième tome mais, avec le recul, je le comprend très bien puisque Tris se met vite en danger, parfois inutilement. Elle fonce un peu tête baissée mais les horreurs qu'elle a vécu dans la fin du tome 1 lui servent évidemment de circonstances atténuantes. Je ne peux pas parler précisément de l'intrigue sans spoiler donc je m'excuse pour le peu de détails mais pour ceux qui ont lu le tome un, je peux dire que la tension s'intensifie entre les deux "adversaires" et que les confrontations sont de plus en plus sanglantes et cruelles.

Divergente est donc pour moi un super livre de dystopie qui a, pour moi, réussi à égaler Hunger Games, avec des personnages attachant et une intrigue efficace. A lire absolument !

Alice.

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5 janvier 2013

Bad Kitty, Michele Jaffe

22837903_3457579Jasmine a une caractéristique dont elle se passerait bien: elle a la poisse ! Quoiqu'elle fasse, elle se retrouve toujours mêlée à des histoires impossibles ! Alors qu'elle est en vacances à Las Vegas avec sa famille, elle se retrouve malgré elle plongée au coeur d'une enquête policière : un célèbre mannequin et son fils sont menacés. Aidée par son trio d'amis venus à la rescousse, et après de multiples péripéties, Jasmine parviendra à faire éclater la vérité.   source ICI

On a beau dire, ça fait toujours du bien de se plonger dans une lecture drôle et pas prise de tête. Même si Bad Kitty n'est pas un chef-d'oeuvre littéraire et même si on ne ressent pas particulièrement d'émotions fortes durant la lecture, il reste très agréable à lire. L'écriture de Michele Jaffe (Hantise, Fleur de fantôme) et très fraiche, un brin impertinente et sans aucun doute très divertissante. On est plongés dans les pensées de Jaz, 17 ans, qui est bien éclairée à tous les étages et fais preuve d'un sarcasme amusant vis avis des gens qui l'entourent. L'auteur a parfaitement bien réussi retranscrire ce à quoi peuvent ressembler les méandres du cerveau d'une adolescente bourrée d'hormones avec des tonnes de questions rhétoriques hilarantes mais qu'on s'est sans doute tous déjà posé. Cela donne à ce livre un aspect désorganisé-décapant, on passe parfois du coq à l'âne sans raison particulière et il est parfois dur de suivre Jaz et son cerveau qui tourne à 100 à l'heure.

Question intrigue, ce n'est pas le top du top et je n'ai pas eu beaucoup de mal à deviner qui était le coupable, même avant les révélations finales. C'est sans doute un aspect qui m'a un peu déçue car après les deux livres de Michele Jaffe que j'avais lus précédemment (voir plus haut), je m'attendais à mieux de sa part. Et tout cas, on retrouve ici aussi un panel de personnages hauts en couleurs tous plus drôles les uns que les autres, qui promettent des réparties et des dialogues excellents bien que pas très spirituels ^^

Je conseille ce livre pour ce changer les idées sans trop de complications et pour rire un bon coup, ou au moins sourire, quasi toutes les pages.

Alice.

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5 janvier 2013

The Lying Game T3 : Action ou vérité, Sara Shepard

Attention aux spoiler pour ceux qui n'ont pas lu les tomes 1 & 2 !!

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4ème de couverture : Qui a tué ma soeur Sutton ? Le beau Thayer, soudain de retour parmi nous ? Laurel, notre petite soeur, si sage en apparence ? Ma nouvelle vie est une énigme... Les reines du mensonge poursuivent leur jeu. Mais je peux compter sur Ethan,toujours à mes côtés.Enfin, je crois...

On retrouve dans ce troisième tome Emma et Sutton, sa soeur-jumelle-tuée-devenue-fantôme (un aspect de la narration qui me dérange toujours autant) là ou on les a laissées à la fin du tome 2 : face à Thayer. Petit rappel (attention spoiler) pour ceux/celles qui l'aurait oublié, Emma a passé tout le tome 2 à essayer de démontrer que Lily et Gaby, les jumelles twiteuses, ont assassiné Sutton avant se rendre compte que ce n'est pas le cas. Et hop ! Retour à la case départ...

Et malheureusement, c'est un scénario type qui s'est répété dans ce tome 3, à ma plus grande peine. Cette série est lente, lente, lente... Que ce soit les relations entre personnages (notamment Emma et Ethan) ou l'avancée de l'intrigue, on attend tout le roman quelque chose qui n'arrive que dans les 50 dernières pages. C'est vraiment dommage car la série a un bon potentiel et l'intrigue est bien ficelée, mais j'en viens à me dire qu'il est dommage de gaspiller 16 € pour un livre de 300 pages en gros caractères, qui se lit en 2 heures. Je ne saisis pas très bien le but de l'auteure mais toujours est-il que cela devient franchement agacent. Et puisqu'ont en parle, Emma commence elle aussi à m'agacer sérieusement par son manque de volonté et de personnalité flagrant ainsi que par son attitude parfois trop craintive, pas assez téméraire à mon goût. Ethan, qui oscille entre le poète torturé et le petit ami surproducteur m'a lui aussi énervé, dommage car ici aussi, il y avait du potentiel. J'en vient donc à préférer les amies de Sutton, Charlotte et Madeline, car même avec leur malsain jeu du mensonge, elles restent moins gnangnan que nos deux tourtereaux. Grosse déception aussi du côté de Thayer qui tombe lui aussi dans la mièvrerie et n'est pas tout à fait le bad boy auquel je m'attendais. Dernière petite critique et je m'arrête pour aujourd'hui : le style de l'auteur un peu puéril qui laisse franchement à désirer.

Bien sûr cette série n'est pas entièrement raté, le suspense est toujours là et j'ai toujours envie de connaître le fameux coupable mais j'avoue que mon enthousiasme du début commence à s'essouffler et je ne sais pas si je continuerai à lire cette série jusqu'au 7ème tome si les choses restent telles qu'elles.

Alice.

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29 décembre 2012

Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, Dai Sijie

Années 70, pendant la révolution cuturelle de Mao en Chine. Deux jeunes amis issus de bonnes familles sont envoyés dans la montagne du Phénix du ciel pour subir leur réeducation. L'ignorance par le travail acharné... Là-bas les rencontres vont être nombreuses et certaines plus agréables que d'autre... Il vont aussi tomber sur trésor inespéré et dangereux: des livres occidentaux. Mais leur plus belle découverte reste celle de l'amour avec l'adorable petite tailleuse chinoise.

Balzac et la Petite Tailleuse chinoise de Dai Sijie est un roman que j'avais du lire en 3e et je ne remercierai jamais assez ma prof de français de nous l'avoir fait découvrir! Dans ma classe les avis étaient partagés mais personnellement c'est l'un des meilleurs que j'ai pu lire au collège. Le cadre m'a tout de suite plu. Moi qui adore les histoires sur fond historique je n'ai pas été déçue. Elle se passe pendant la Révolution Culturelle en Chine sous Mao. Les jeunes citadins cultivés devaient partir en "rééducation" dans la montagne pour réapprendre les travaux physiques. Ne vous inquiétez pas, c'est très bien expliqué dans le livre. Ce livre délivre un très beau message sur l'importance de la lecture et de la culture qui pour Mao était considérée comme dangereuse. C'est d'ailleurs un des principaux enjeux de ce roman. Grâce à ce livre on se rend bien compte du fossé qu'il peut exister entre deux civilisations. Beaucoup de choses peuvent nous interpeller dans la lecture, de plus l'époque ajoute à ce sentiment de dépaysement total, sans parler du paysage... La lecture est agréable. L'environnement miteux des paysans est très réaliste et les paysages qui les entourent très beaux. Une forme de poésie très particulière émane de cette oeuvre. Cela est dut en grande partie à l'atmosphère que dégage cette vieille Chine traditionnelle et rurale. La montagne du Phénix du ciel est un espace très reculé et coupé de tout, parfois oppressant mais qui reste pur et sincère. Ce livre est bon moyen d'évasion à la fois temporel et géographique. L'histoire vécue par les personnages paraît quant à elle irréelle dans la mesure où nous avons du mal à imaginer ce genre de dictature aujourd'hui. Mais la réalité fait que ce genre d'histoire ne relève malheureusement pas toujours de la fiction... On y aborde également d'autres thèmes très profonds comme celui du passage à l'âge adulte, de l'amitié, de la jalousie et aussi de la liberté.

Petite réflexion sur la fin de ce livre (attention spoiler, ne lire qu'après l'avoir terminé): La fin de ce livre est sûrement le moment le plus triste, le plus ironique et le plus violent de cette histoire mais pour moi c'est incontestablement le plus beau. Certes on reste tout d'abors septique et déçut, voire choqué, mais avec du recul j'ai trouvé qu'au contraire cette fin était parfaitement choisie. Pour moi ce moment est crucial, c'est plus qu'un dénouement, c'est là que le livre prend tout son sens et où l'auteur délivre son ultime message: En éduquant la petite tailleuse et en lui donnant la liberté, ils l'ont perdu à jamais... A méditer !

Il existe une adaptation cinématographique réalisée par l'auteur lui même. Elle ne respecte pas exactement le livre mais elle reste très belle même si elle m'a moins plu que le livre.

 

 

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Val

28 décembre 2012

Fleur de Fantôme, Michele Jaffe

9782012022768

Mon Résumé : Eve est une jeune fille qui vit dans la précarité, enchainant les familles d'accueil pour finir par vivre seule, contrainte d'effectuer des petits boulots de serveuse ou de femme de ménage pour se maintenir à flot. Un jour, elle reçoit, dans le Starbuck où elle est serveuse, la visite de Bridgette et Baine. Le frère et la soeur vont lui proposer un contrat plutôt alléchant, avec 100 000 $ à la clé. Sa mission : se faire passer pour leur cousine Aurora, disparue depuis 3 ans ans, dont elle est le sosie parfais. Elle doit persuader la famille entière du retour d'Aurora, récupérer son héritage, le confier à Baine et Bridgette, empocher son argent et disparaître. C'est en apparence bien simple mais se révèle plus complexe. Aurora ne menait pas la vie parfaite annoncée par Baine et Bridgette. Au fur et à mesure qu'elle s'immerge dans le personnage, Eve remue des souvenirs que personne ne semble vouloir affronter, comme le prétendu suicide de Liz, la meilleure amie d'Aurora, juste avant le départ de cette dernière. Hantée par les spectres du passé, Eve va être entraînée dans une aventure lugubre et dangereuse pour essayer de découvrir ce qui s'est réellement passé la nuit où tout a basculé.

   Ce livre est un vrai COUP DE COEUR ! Michele Jaffe parvient a réitérer un véritable succès. J'avais adoré Hantise (critique ICI) du début à la fin et j'ai été transportée par Fleur de Fantôme, avec cependant une préférence pour le premier livre. Il m'est donc difficile de faire une critique sans comparer ces deux romans.

   Encore une fois, Michele Jaffe utilise des ingrédients bétons qui garantissent un thriller haletant. Une héroïne extra, des personnages et relations complexes, une ambiance une peu glauque, un suspense au rendez-vous et un dénouement surprenant. L'héroïne, Eve, a grandi sans parents, elle a donc appris a se débrouiller seule et possède une capacité inouïe à analyser le comportement des personnes qui l'entourent. Elle est très intelligente et ne se laisse pas berner aussi facilement que ce à quoi tout le monde s'attend. Eve émerge dans la vie d'Aurora et elle est donc contrainte de s'adapter à son mode de vie pour maintenir l'illusion, elle doit agir comme Aurora et pour cela, il faut qu'elle apprenne à penser comme elle. Il faut qu'elle se fasse "accepter" par La Famille mais aussi par les amis d'Aurora. Et c'est là que les choses se complexifient, elle se retrouve face à des difficultés inattendues et réalise qu'Aurora avait un don particulier pour se créer des problèmes. 

   L'intrigue qui tourne autour du "remplacement" d'une personne par son sosie n'est pas très originale à la base (voir The Lying Game) mais très bien exploitée avec cette fois ci beaucoup d'originalité et de sophistication. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début mais vers le premier quart tout devient fluide et un suspense un peu angoissant s'installe, garantissant une suite palpitante. La chute (ou plutôt les chutes) de cette histoire est encore une fois très bien trouvée. Seul bémol, alors que Eve est la narratrice de l'histoire on se rend compte à la fin qu'elle était consciente de quelque chose qui n'était pas mentionné dans le roman. Je n'en dit pas plus, vous comprendrez en le lisant.

   En conclusion, jetez-vous sans hésiter dans ce thriller riche en rebondissements, avec une héroïne forte et indépendante qui n'a pas froid aux yeux et des personnages secondaires eux aussi très intéressants bien qu'un peu trop nombreux à mon goût.

Alice.

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19 décembre 2012

Nickel Blues, Nadine Monfils

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Deux adolescents livrés à eux-mêmes, entraînés dans un road movie délirant et angoissant. 

     Ralph et Tony Boulon, deux adolescents en pleine crise d'identité, décident de ne pas accompagner leurs parents en vacances. Chaque année, ceux-ci partent en villégiature avec leur caravane, accompagnés de la mémé ventriloque, et font le tour des baraques à frites des plages du Nord. Après un mois de nouba dans le pavillon familial, les deux adolescents se réveillent et découvrent, ahuris, un capharnaüm indescriptible. Gros problème : les parents rentrent le lendemain et les deux frères ont une touffe de poils dans la main. L'aîné a soudain une idée de génie : kidnapper une nana du coin et lui faire faire le ménage. Pressé par le temps, il passe à l'action le jour même. Mais les choses ne se passent pas exactement comme prévu. Poursuivis par le mari de la fille qu'ils ont enlevée, un véritable abruti se promenant avec une bûche dans sa Jeep et collectionnant les pompons de pantoufles, Ralph et Tony se retrouvent embarqués dans une aventure rocambolesque et complètement hors du commun.

source ICI

Points positifs :

Un humour noir décapant, aspect très positif puisque l'auteure à réussi à me faire sourire, voire rire dans des moments gores au possible ! Attention cependant aux âmes sensibles, et aux allergiques de l'humour noir, tout est à prendre absolument au second degré si vous voulez pouvoir en profiter : de nombreuses situations sont très gores, choquantes et absolument immorales (mais tellement drôles...). Les personnages sont  eux aussi excellents, surtout le petit frère Tony, un rêveur un peu brusqué par la réalité et sa grand-mère ventriloque tout à fait unique à qui il est très attaché. Nadine Monfils donc a réussi à écrire un roman à la foi frais et sordide, elle l'a rendu drôle autant qu'il est bizarre et improbable, pour au final en faire quelque chose d'unique.

Points négatifs :

Evidemment, rien n'est parfait et la principale chose que je reproche à ce roman est sa vulgarité. Ici aussi, des passages sont malsains et choquants (attention pour les plus jeunes d'entre vous), que ce soit par le langage ordurier ou les scènes crues (le grand frère essaie plusieurs fois de "tringler" la captive, sans y parvenir rassurez-vous...). C'est un aspect qui n'était pas indispensable et qui rend parfois la lecture désagréable, il faut vraiment arriver à la moitié du roman pour arriver à passer outre et à se concentrer sur l'essentiel. De ce fait, j'ai vraiment eu du mal à accrocher au personnage de Ralph (le grand frère) qui est en partie responsable de cette vulgarité, même si vers la fin il montre un aspect de lui-même moins violent et un peu plus tendre.

Mon avis est donc un peu mitigé mais penche pour le positif. La première moitié m'a laissée déçue et perplexe mais quand les évènements commencent à s'enchaîner, j'ai vraiment pris du plaisirs à la lecture et après avoir fini le livre, je suis restée un certain temps avec le sourire aux lèvres ^^.

Je tient cependant à faire une nouvelle mise en garde. Il serait dommage de lire ce livre avant 15 ans (environ) car vous pourriez avoir du mal a y trouver un intérêt et être dérangés par certains passages, et vous passeriez a côté du plus important sans le percevoir. Il ne s'agit cependant pas d'une lecture purement adolescente et mêmes les adultes peuvent y trouver leur compte.

Alice.

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17 décembre 2012

Menteuse, Justine Larbalestier

justine-larbalestier-menteuseRésumé : Micah a 17 ans. C'est une Menteuse. Maladive. Obsessionnelle. C'est bien simple : elle ment comme elle respire. Et elle nous parle de ses mensonges. de sa "maladie familiale". Et surtout, de son petit copain, Zack, qui a disparu dans Central Park. Enfin, c'est elle qui nous dit que c'est son petit copain. D'ailleurs, il sortait avec une autre fille, Sarah. Alors, vrai ou pas vrai ? Micah a promis de nous raconter la vérité, et rien que la vérité. Mais si elle mentait ?   source ICI

    L'intrigue est ici plutôt bien trouvée, assez spéciale et étrange voire un peu dérangeante mais bien trouvée avec une chute qui n'arrive pas à la fin comme on pourrait s'y attendre... Je pense que l'auteure n'aurait pas pu trouver un titre plus adapté pour décrire cette histoire (même si il n'est pas très original). En réalité, ce livre entier est une sorte de mensonge en lui-même, ou plutôt une série de mensonges, continus, prolongés, démentis, confirmés et emboités les uns dans les autres. Si le but de l'auteur était de nous perdre, c'est parfaitement réussi puisque, au fur et à mesure que l'on comprend le fonctionnement de Micah, on arrive de moins en moins à distinguer le vrai du faux, à faire la part des choses. De plus, le roman est organisé en "parties", sous forme de "avant" et "après" la mort de Zach, ainsi que des passages sur l'histoire de la familles de Micah, ce qui donne aussi une impression de désorganisation voulue. Le personnage de Micah est vraiment très intéressant. Je ne l'ai pas appréciée mais cela fait quand même partie des points positifs car elle est tout à fait unique et à la fois effrayante et attachante, parfois vraiment agaçante et évidement avec une personnalité très complexe. Le fait qu'elle soit narratrice est quelque chose d'indispensable à l'histoire et le style d'écriture correspond tout à fait à l'esprit du livre. Les relations entre les personnages sont elles aussi complexes et captivantes.

    Si il y a quelque chose que je n'ai pas apprécié, c'est la tournure fantastique que prennent les événements à la moitié du livre. Elle est évidemment indispensable à la suite de l'histoire une fois qu'elle est engagée mais je pense qu'il aurait été préférable que l'auteure reste dans le réel. J'ai aussi trouvé quelques longueurs, surtout au niveau des passages racontant la vie de Micah. J'ai eu du mal avec le personnage de Zack, que j'ai trouvé irrespectueux envers Micah et sa petite amie puisque il "sort" avec les deux en prétextant, comme dans tout les livres, qu'il les aime autant l'une que l'autre, ce qui est pour moi impossible. Je n'ai donc pas approuvé son manque d'honnêteté. Pour finir, j'ai détesté la famille de Micah, je les ai haïs durant tous le livre, à cause de leur attitude vis à vis de Micah qui m'a profondément révoltée. J'ai vraiment eu pitié d'elle et sa situation m'a arraché quelques larmes... N'attendez pas une happy end, elle n'arrivera pas.

En conclusion je dirais que ce livre est à lire. Je ne garantis pas que vous l'aimiez mais une chose est sûre, il ne vous laissera pas indifférents.

Alice.

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